basket

Avec la fin de l'année, c'est l'occasion de faire un premier bilan de la saison NBA pour les joueurs français, d'autant plus que les équipes ont joué environ la moitié de leurs 82 matchs de saison régulière.

Au rayon "indiscutable", il convient de citer 1 joueur :

Joakim Noah

Le pivot des Chicago Bulls est un titulaire indiscutable à son poste.

Avec le retour de Derrick Rose en début de saison, on pouvait penser que cette équipe pourrait jouer le titre et les premières places de la conférence est. D'ailleurs, le pivot français, victime de plusieurs blessures ces dernières années, débutait la saison avec un temps de jeu inférieur à celui de 2012/2013. Malheureusement, Chicago a été accablé par les blessures (excepté le secteur intérieur) et le collectif s'en est ressenti.

Et le temps de jeu de Joakim est remonté, l'entraîneur faisant plus appel aux cadres épargné par les blessures pour compenser les absences des autres cadres.

Joakim a connu un début de saison délicat avec une adresse assez faible pour un intérieur. Mais avec son caractère, sa dépense d'énergie et son travail, Joakim retrouve petit à petit son niveau de la saison dernière et sa constance.

Il est bien un indiscutable titulaire de l'intérieur des Bulls avec Carlos Boozer. Mais Taj Gibson a haussé son niveau de jeu cette saison et accroît la rivalité dans le secteur.

A noter, qu'il a franchi cette année le cap des 400 matches et 4'000 points en saison régulière.

Moyenne par match : 32,3 min - 10,7 points à 45,9% - 3,4 passes - 10 rebonds - 1,2 interceptions - 1,1 contres.

Avec la fin de l'année, c'est l'occasion de faire un premier bilan de la saison NBA pour les joueurs français, d'autant plus que les équipes ont joué environ la moitié de leurs 82 matchs de saison régulière.

Au rayon "confirmation & continuité ", il convient de citer 3 joueurs selon moi :

Tony Parker - Nicolas Batum - Boris Diaw

Les 2 joueurs des Spurs et l'ailier des Blazzers ont réussi à enchaîner un excellent début de saison NBA quelques jours seulement après une campagne de l'Euro si brillante.

Tony Parker, malgré des stats en légère baisse par rapport à la saison dernière (statistiques qu'il faut relativiser puisque Gregg Popovich gère son équipe de stars trentenaires en limitant leur temps de jeu dès que la situation le permet), il est juste d'affirmer qu'il est le fer de lance des Spurs. C'est le plus souvent lui qui hérite des ballons dans le money-time : force est de constater qu'il assume parfaitement ses responsabilités. En bref, Tony continue de faire du Tony, de bonifier les ballons, et de rester fidèle à son équipe de toujours pour laquelle il souhaite prolonger son contrat.

A noter, qu'il a franchi cette année le cap des 900 matches et 15'000 points en saison régulière.

Moyenne par match : 30,6 min - 18 points à 50,5% - 6,1 passes - 2,4 rebonds - 0,6 interceptions.

Nicolas Batum confirme lui ses deux dernières saisons à Portland. L'équipe s'est renforcée à l'intersaison et dispose d'un cinq majeurs sans faiblesse. Nicolas prend lui de l'épaisseur. Avec le renforcement de l'équipe, les joueurs majeurs passent un peu moins de temps sur le parquet. Malgré cette diminution de temps de jeu, Nicolas a non seulement maintenu ses stats au scoring, mais a accru son rendement dans le collectif.

Certes, il manque encore parfois de constance d'un match à l'autre, mais là aussi, c'est de moins en moins le cas.

En conclusion, Nicolas Batum s'affirme comme un joueur majeur et complet dans tous les domaines au sein d'une équipe en spectaculaire progression dans une conférence ouest très ardue.

A noter, qu'il a franchi cette année le cap des 10'000 minutes en saison régulière.

Moyenne par match : 36,1 min - 13,9 points à 46,1% - 5,3 passes - 6,3 rebonds - 1 interceptions - 0,7 contres.

Boris Diaw enfin a atteint la plénitude cette saison. Bien sûr, il a déjà fait de magnifique saisons en NBA notamment à Phoenix puis à Charlotte, mais San Antonio semble être l'équipe idéale pour exploiter tout son potentiel, son intelligence de jeu et sa polyvalence.

6ème ou 7ème homme de l'équipe, parfois titulaire, Boris a un rôle essentiel dans cette équipe. Il bénéficie d'un temps de jeu en hausse par rapport à la saison dernière et a amélioré ses statistiques au scoring (secteur dans lequel il a plus de responsabilités).

Boris semble donc indispensable à son équipe et effectue une saison des plus solides.

Moyenne par match : 23,9 min - 9,7 points à 54,9% - 2,5 passes - 3,5 rebonds - 0,5 interceptions - 0,4 contres.

Tony Parker l'avait annoncé : l'équipe qui gagnerait la demi-finale entre l'Espagne et la France serait championne d'Europe.

Une chose est de l'annoncer, encore fallait-il le faire.

Eh bien cette équipe de France l'a fait et bien fait!

Finalement, il n'y a eu que quelques minutes où les Lituaniens ont fait planer un léger doute entre la fin du 1er quart-temps et le milieu du 2nd quart-temps. Linas Kleiza a permis à son équipe d'y croire grâce une excellente adresse.

Mais le collectif de l'équipe de France a été sérieux de bout en bout!

Nicolas Batum fut enfin lui-même au scoring pendant toute la 1ère période.

Les remplaçants que sont Johan Petro et Florent Piétrus ont permis de creuser l'écart en fin de second quart-temps.

Antoine Diot sur un tir à 3 points (à 8 mètres) au buzzer mettait un coup au moral des Lituaniens.

En seconde période, les Bleus n'ont jamais tremblé. Boris Diaw et Tony Parker apportaient leur touche à l'édifice. Alexis Ajinça régnait sous le cercle (rebonds & nettoyages) comme tout au long de cet Euro.

Avec 20 points d'avance dans le dernier quart-temps, Vincent Collet faisait tourner son effectif pour que tout le monde participe à la fête. On pouvait donc voir Heurtel, Lauvergne et Kahudi alors que Tony Parker sortait sous les acclamations et la standing-ovation archi-méritée du public.

Quelle émotion que ce premier titre de champions d'Europe pour la génération Parker-Diaw-Piétrus!

Tony Parker a bien évidemment été élu meilleur joueur de ce championnat d'Europe. Il le mérite amplement mais il est certain qu'à choisir, c'est le titre de champion qu'il voulait et que le reste n'est que cerise sur le gâteau.

Cette équipe a su monter en puissance tout au long de cette compétition et même si on a douté à certains moments, force est de constater que ce titre est magnifique et que ce sont ces émotions que nous aimons vivre! C'est là que le sport est beau!

Les hommes ont donc rejoint les filles au palmarès double championnes en 2001 et 2009 (argent en 1970, 1993, 1999 et 2013 - bronze en 2011).

Ils ont enfin décroché ce titre après l'argent en 1949 et 2011 et le bronze en 1937, 1951, 1953, 1959 et 2005).

Bravo aux 12 joueurs qui nous ont fait vibré :

• Tony Parker
• Mickaël Gelabale
• Nicolas Batum
• Boris Diaw
• Alexis Ajinça
• Antoine Diot
• Thomas Heurtel
• Nando De Colo
• Charles Kahudi
• Florent Piétrus
• Joffrey Lauvergne
• Johan Petro

Vendredi soir en demi-finale du championnat d'Europe de Basket, force est de constater que nous sommes passés par tous les états.

En effet, les supporters des bleus ont vécu toute la palette des émotions.

Commençons par le stress : Durant le 1er quart-temps, grâce à un Tony Parker de gala, la France a tenu le rythme d'Espagnols très bons en défense et au collectif bien huilée.

Ensuite vint le désespoir : Les bleus furent asphyxiés dans le second quart-temps. Bien qu'efficaces et appliqués en défense, personne ne marquait en attaque. La maladresse était à son paroxysme.

Et puis l'espoir est réapparu : Petit à petit, l'équipe de France a retrouvé son adresse et réduit l'écart minute après minute.

Pour terminer, ce fut la joie la plus intense et la libération car à la fin de la prolongation de 5 minutes, la victoire était au bout.

Malgré un magnifique match de Rudy Fernandez (notamment deux alley-hoops absolument splendides) et du pivot Marc Gasol toujours aussi physique, le collectif de l'équipe de France a finalement pris le dessus pour leur plus belle victoire depuis de nombreuses années. Quel plaisir de battre la meilleure équipe d'Europe de la dernière décennie.

Mention spéciale pour Tony Parker bien évidemment qui a porté son équipe (32 points) en une débauche d'énergie exceptionnelle!

Mais seul, il n'aurait rien pu faire. Donc, bravo aussi aux joueurs qui ont permis à l'équipe de sortir la tête de l'eau et de revenir :

• Antoine Diot qui rentre 2 paniers consécutivement à 3 points
• Florent Piétrus qui nous sort une défense de fou! Ce n'est de loin pas le plus grand des intérieurs, mais il donne tout! Tout le temps! Et ce panier à 3 points alors que les Espagnols le laissaient seul derrière la ligne! Quel sang froid!
• Enfin, Boris Diaw qui a inscrit quelques paniers décisifs et qui n'a pas hésité à faire des fautes pour empêcher les Espagnols de marquer des paniers faciles. Il n'a pas joué la fin du match en raison de ses 5 fautes, mais quelle abnégation!

Alors bien sûr, De Colo, Batum et Gelabale ont aussi retrouvé leur adresse en seconde période. Sous le cercle, Ajinça et Petro ont également tout donné et se sont battus avec vigueur!

Au final, après une période où plus grand monde ne pensait que les bleus ne passeraient l'écueil espagnol, c'est un collectif retrouvé qui a vaincu!

La première demi-finale du championnat d'Europe de basket est connue.

L'Espagne qui a écrasé la Serbie (90-60) retrouvera son meilleur ennemi, à savoir l'équipe de France qui a battu les hôtes slovènes (72-62).

Dans la première rencontre, les Espagnols ont étouffé leurs adversaires d'entrée (21-5 dans le 1er quart-temps) larguant leurs adversaires dès le début de la rencontre. L'écart a même dépassé 40 points dans le 3ème quart-temps. Ils se sont ensuite contenté de dérouler leur basket.

La seconde rencontre fut bien plus serrée entre Slovènes et Français. Les deux équipes qui sont des adeptes de la contre-attaque ont d'abord chercher à bloquer leurs adversaires en attaque et force est de constater que ça a été le cas en première mi-temps.

Coté slovène, la star Goran Dragic était muselée par Nicolas Batum pendant que les intérieurs slovènes empêchaient Alexis Ajinça de scorer. Ce dernier fut néanmoins très précieux comme tout au long de cet Euro puisqu'il a dominé le rebond.

Johan Petro qui lui succédait s'arrachait pour une excellente prestation au rebond offensif notamment.

En seconde période, les bleus prenaient le dessus petit à petit dans le 3ème quart-temps. L'écart atteindra 10 points. Mais les Slovènes ayant retrouvé de l'adresse à 3 points allaient s'accrocher jusque dans les dernières minutes empêchant aux français toute relâche.

Finalement au terme d'un match sérieux et abouti de l'équipe de France, celle-ci s'est imposée logiquement en ayant maîtrisé le money-time admirablement.

Tony Parker a été une nouvelle fois le leader offensif (27 points) et capitaine Boris a toujours montré l'exemple.

Mentionnons encore le beau travail défensif de Piétrus qui a défendu comme un lion ainsi que la grosse débauche de Gelabale.

Il faudra autant de sérieux et d'intensité si l'équipe de France veut battre l'Espagne en demie. On sait ces bleus capables de le faire et on est tous derrière eux dans cette belle entreprise!

A l'issue du match, interviewé sur Canal+, Tony Parker affichait toute sa satisfaction. Céline Dumerc, la capitaine des bleues l'a même chambré gentiment depuis le plateau puisqu'elle a remporté le titre en 2009.

A Tony et ses coéquipiers de se défoncer pour la rejoindre.

Que dire après le match d'hier entre la France et la Lettonie?

Les données d'avant-match étaient claires et nettes :

• Les Lettons sont de magnifiques artilleurs à 3 points (30 tirs par match en moyenne depuis plusieurs match à près de 50%)
• Les Lettons sont dominés en taille par leurs homologues français

Les joueurs français ont fait très belle première mi-temps emmenés par un Nico Batum retrouvé, au four et au moulin ainsi que par un Alexis Ajinca qui a pris une épaisseur très intéressante au plus niveau.

Sérieux en défense, l'écart oscillait entre 10 et 20 points pour les bleus.

TP et capitaine Boris apportaient leur écot à l'équipe au scoring et aux passes décisives.

Florent Piétrus sortait du banc de manière convaincante avec une accumulation de rebonds et une grosse bagarre sous le cercle.

Et puis au milieu du 3ème quart-temps, la défense française se faisait moins précise face à la vivacité des Lettons. Dès qu'ils avaient un espace, les Baltes faisaient parlé leur adresse ramenant le score dans des proportions limités.

A 1'24 du terme de la rencontre, les Lettons n'avaient plus que 7 points de retard et la possession du ballon.

Tony Parker multipliait les accélérations et les tear drops sous le cercle dans le money time et la France très adroite finissait par s'imposer 102-91.

Score et victoire méritée, mais il faudra vraiment que la défense soit au diapason de l'attaque pour que les bleus puissent jouer la victoire dans ce championnat d'Europe.

Jusqu'ici, Johan Petro n'a pas eu un énorme temps de jeu lors du championnat d'Europe.

A l'image de sa saison NBA, Johan n'apparaît pas en confiance. Pourtant, on le voit plein d'envie et on le sait capable du meilleur comme cette fulgurance ce soir face à la Lituanie où il passe en revue son adversaire tout en vitesse pour ajuster le cercle et inscrire un beau panier.

A l'opposé, il y a aussi ce rebond défensif sur lancer franc lituanien où il se fait surprendre par son adversaire et qui aboutit à un panier primé. Il a la puissance et l'énergie pour s'imposer mais il manque ce petit quelque chose et la régularité qu'on est en droit d'attendre d'un joueur estampillé NBA.

Entouré de joueurs talentueux et expérimentés, il peut sortir du banc pour suppléer Alexis Ajinca et s'imposer face aux pivots adverses. Gageons que ça soit le cas dès le prochain match vendredi face à la Lettonie.