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football

Football - Championnat de France - OM-Evian

Publié le par Cyril Antoine

L'enjeu essentiel de ce match était de voir si l'Olympique de Marseille allait repartir de l'avant, repasser devant le PSG et maintenir l'Olympique Lyonnais sous pression.

Quant aux Savoyards d'Evian Thonon Gaillard, l'objectif était certainement d'obtenir un point (ou plus) afin de se maintenir à distance des équipes relégables.

Il faut avouer que ce match n'a pas été très brillant ni très intéressant.

L'OM a eu quelques frayeurs en première mi-temps en particulier à la suite de deux actions litigieuses dans sa surface de réparation qui auraient pu se solder par des penalties (la première action avait lieu à la 2ème minute). L'arbitre en a décidé autrement et on ne refera pas le match.

Les meilleures occasions de la première mi-temps étaient cependant à l'actif des Marseillais, en particulier à la 10ème minute sur un centre au second poteau de Gignac que Dja Djedje reprenait de la tête à quelques mètres du but ouvert; il ne cadrait malheureusement pas.

L'OM conservait la maîtrise du ballon et Evian tentait de jouer les contres mais sans danger pour la défense marseillaise.

En seconde période, les Marseillais revenaient avec de bonnes intentions et du rythme.

Dès la 48ème minute, Payet perçait et rentrait dans la surface savoyarde. Barbosa le touchait légèrement et le déséquilibrait. Cette fois l'arbitre sifflait pénalty et Gignac se chargeait de le transformer, le ballon passant sous le ventre du gardien Leroy.

Par la suite, les Marseillais vont continuer de contrôler le match et le ballon mais ils ne mettront pas le gardien adverse en danger.

Du côté d'Evian, les joueurs vont petit à petit s'efforcer de mieux construire pour s'approcher des buts marseillais. Néanmoins, en raison de quelques maladresses, ils ne parviendront jamais à recoller au score.

Cette équipe a des compétences techniques et tactiques indéniables, mais il leur a manqué un petit quelque chose.

Quant à l'OM, cette équipe a sûrement encore des doutes et les retours d'Ayew et N'Koulou lui feront du bien. Le talent de Fanni, d'Imbula et les coups d'accélérateurs de Gignac ou Thauvin ont permis de faire la différence. L'OM reste bien évidemment dans le coup pour la suite du championnat et reste très dur à battre à domicile. De plus, ils repassent devant le PSG et conserveront donc leur deuxième place au championnat au sortir de la 23ème journée.

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Football - Championnat de France - Asse-PSG

Publié le par Cyril Antoine

Grande ambiance dans le Chaudron ce soir pour la réception du Paris-Saint-Germain.

Les Parisiens prennent le contrôle du match dans le premier quart d'heure. Ibrahimovic ne touche pas beaucoup de ballons, alors il recule pour se muer en organisateur du jeu. Cependant, il n'y a pas d'action notable à retenir, si ce n'est l'aisance de Marquinhos aligné en tant qu'arrière-droit.

Côté stéphanois, hormis un corner puis une contre-attaque menée par Mollo et dont la frappe n'est pas cadrée, rien à signaler qui fasse se dresser leurs supporters.

Le premier carton est distribué à la 20ème minutes à la suite d'une faute grossière de Van Wolfswinkel sur le rugueux Thiago Motta.

Les minutes passant, le PSG intensifie sa domination et son pressing. Dans le quart d'heure statistique le moins favorable aux Verts, ceux-ci doivent faire de gros efforts pour sortir quelques secondes de l'étreinte adverse.

Sous domination, les Stéphanois commettent des fautes et c'est Tabanou qui prend un nouveau carton jaune pour une faute d'anti-jeu sur Blaise Matuidi à la 28ème.

Saint-Etienne ne fait pratiquement que de défendre, même si le pressing se fait plus haut dans le dernier quart d'heure de cette première mi-temps. Du coup, Paris perd quelques ballons plus rapidement, mais garde tout de même son emprise nette sur le match.

La première mi-temps a donc été peu passionnante avec aucune situation dangereuse et aucun tir cadré.

Au début de la seconde période, les Stéphanois semblent revenir avec plus de détermination. Ils sont plus offensifs et pressent durant les 5 premières minutes.

Passé cet intermède, les choses semblent reprendre le même cours que durant la première mi-temps avec une possession parisienne confortable.

Le premier tir cadré parisien intervient à la 53ème sur un tir côté gauche de Cavani sans véritable danger pour Ruffier.

La plus belle occasion intervient à la 58ème minute où sur un appel en profondeur d'Ibrahimovic : il est servi par Verratti, mais Ruffier repousse son tir en corner.

Sur le corner qui suit, il y a un petit cafouillage et Clément se fait sanctionner pour une main dans la surface de réparation. Il repousse en effet le ballon du haut du torse/de l'épaule, difficile de jugeravec précision.

Ibrahimovic transforme le pénalty en tirant en force sur le côté droit de Ruffier pourtant parti du bon côté. 1-0 pour le PSG à la 60ème. Pénalty sévère ou pas? Le score est néanmoins logique à cette minute.

Ce but a l'air de booster les Stéphanois qui accentuent leur pressing.

Les Parisiens reculent maintenant et se concentrent sur la défense et la récupération de balle.

En contre-attaque, Pastore à peine rentré lance Cavani en profondeur. Il tente le lob sur Ruffier mais le ballon rebondit sur la barre transversale et revient dans les bras de Ruffier.

Les Stéphanois continuent de pousser. S'il y a des situations dangereuses, il y a malheureusement pour eux trop de déchets dans les abords de la surface parisienne pour espérer revenir au score.

A signaler un carton jaune pour Thiago Motta car sur un coup franc, il cherche à gagner du temps en retardant sa frappe. Et alors que ce carton est incontestable, celui-ci se permet de crier son mécontentement au nez de l'arbitre. Ce joueur bénéficie d'une certaine impunité car un carton rouge s'imposait.

C'est ensuite au tour d'Ibrahimovic de prendre son carton jaune pour une grosse faute sur Hamouma.

On reparlera sans doute encore de ce pénalty, mais Paris s'impose logiquement au vu de la physionomie de ce match.

Le PSG revient en deuxième position au classement et Saint-Etienne reste 4ème.

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Football - Coupe de France

Publié le par Cyril Antoine

Le dernier match des 32èmes de finale ce soir oppose l'AS Cannes à l'AS Saint-Etienne.

Contre une équipe de CFA, Christophe Galtier a fait tourner son effectif: Parfois de manière contrainte comme pour Ruffier qui est suspendu ou alors par souci de ménager certains cadres puisque les verts doivent disputer 4 matchs en 9 jours. Du coup, on voit une équipe "mixte" avec des joueurs habituellement titulaires (Lemoine, Brandao, Corgnet ou Bayal), quelques remplaçants (Moulin, Mollo ou Cohade) et quelques jeunes talentueux (Saint-Maximim, Pogba, Polomat ou Nyemeck).

En première période, les Stéphanois ont très bien géré leur match, maîtrisant dans un premier temps le ballon devant une équipe bien repliée, sans toutefois se montrer très dangereux. Puis sur un excellent centre de Cohade, toujours très bon techniquement, le ballon est mal négocié par le défenseur cannois M'Boup et parvient jusqu'à Brandao qui ouvre le score en deux temps à la 20ème minute.

Ce but fait sortir les Cannois de leur camp un peu plus, mais ils n'ont pas eu la capacité de faire la différence. Cependant, durant 10 minutes, ils obligent les Stéphanois à se resserrer et à défendre de manière plus intensive, mais sans mettre Jessy Moulin en danger.

Les 10 dernières minutes sont à nouveaux à l'avantage des verts avec notamment une belle construction partie côté droit par Saint-Maximin et qui arrive sur Renaud Cohade. Sa frappe n'est pas cadrée et les Cannois peuvent encore espérer franchir les 32èmes de finale s'ils élèvent leur niveau de jeu.

Avec Cohade à la baguette et les rapides Mollo et Saint-Maximin, les Stéphanois mettent souvent en danger les Cannois. Le fort vent n'a pas permis à Mollo d'ajuster ses coups de pied.

En seconde période, la physionomie du match n'évolue pas pendant 20 minutes. Les Stéphanois jouent en contrôle. La plupart de leurs tirs ne sont toutefois pas dangereux pour Cannes. Yohan Mollo, à la 63ème, se retrouve en bonne position à 25 mètres du but. Sa frappe part en pleine lucarne, mais Anthony Beuve parvient in extremis à la dévier sur sa transversale. Saint-Etienne manque le coche.

Cette action semble réveiller l'AS Cannes qui se met à menacer et à faire déjouer Saint-Etienne, notamment sous l'impulsion d'un Thomas Lenzini rayonnant. Les premières banderilles ne sont pas cadrées.

Mais à la 69ème minute, sur une remontée rapide du ballon, Zobiri lance Darnet dans la profondeur entre deux défenseurs. Excentré sur le côté droit, Darnet choisit la frappe en force qu'il parvient à placer dans la lucarne entre le poteau gauche de Moulin et le gardien. C'est le quart d'heure cannois!

Sur un coup franc à 25 mètres, Lenzini adresse une frappe pure et cadrée (77ème). Jessy Moulin la dévie sur sa transversale (à l'image de Beuve quelques minutes plus tôt).

Dans la foulée, l'arrière gauche Stéphanois Polomat est expulsé pour une faute peu évidente à l'entrée de la surface de réparation. Saint-Etienne va finir le match à 10 et doit se serrer les coudes.

Les 10 dernières minutes sont plus calmes et équilibrées, mais les deux équipes ne prennent pas de risque et attendent sagement les prolongations, ne jouant que les coups de pied arrêtés à fond.

Les prolongations ne donnent tien d'extraordinaire, les deux équipes semblant attendre la séance de tirs au but. Le Cannois Jamaï est logiquement expulsé à la 113ème pour un tacle très appuyé sur la jambe de Lemoine. Le Stéphanois souffre mais revient sur le terrain après quelques minutes de récupération et de soins.

L'heure fatidique des gardiens sonne. L'entraîneur Cannois Jean-Marc Pilorget parle très calmement à ses joueurs, leur demandant qui est volontaire parce qu'il faut le sentir et surtout qu'ils ont fait l'exploit quoiqu'il arrive. Cette séance n'est que du bonus pour eux.

Le premier tireur est Stéphanois. Cohade adresse une bonne frappe mais Beuve est à la parade! Cannes redescend très vite car Denis voit sa tentative stoppée par Moulin. Les tireurs suivants marquent (même si Ghoulam a de la réussite). Cerielo, le 4ème tireur Cannois, ne frappe pas assez fort et Moulin s'interpose. Fabien Lemoine a la balle de match au bout du pied : Sa frappe en force heurte le poteau droit de Beuve. Cannes est toujours en vie. Lenzini égalise à 3 partout avec un tir parfait. C'est au tour de l'expérimenté Erding de défier Beuve : Sa frappe n'est pas assez forte et Beuve l'arrête facilement. Rouabah est à la conclusion pour Cannes.

Une équipe de Saint-Etienne loin de son niveau attendu pour un 4ème de L1 tombe dans le piège cannois. L'AS Cannes a joué le jeu à fond et su profiter de ses moments forts pour réaliser un bel exploit.

Saint-Etienne n'a plus qu'à se focaliser sur le championnat de France car elle est maintenant éliminé de toutes les coupes.

Ce soir encore, nous avons la démonstration que cette compétition transcende les clubs amateurs!

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Football - Championnat de France

Publié le par Cyril Antoine

Petite victoire parisienne ce jour à Ajaccio.

Les Corses, relégables, craignaient ce match. Les Parisiens étaient plus confiants après leur victoire en milieu de semaine à Brest en Coupe de France.

Dans un match largement dominé par le PSG, les Corses avaient décidé de bétonner leur défense et de jouer les contres qui se présenteraient à eux.

Et ils allaient très vite concrétiser leurs intentions. Dès la 6ème minute, Mostefa débordait côté droit et centrait sur André qui manquait sa reprise. Celle-ci se transformait pourtant en passe décisive pour Eduardo qui ouvrait la marque seul face au but parisien.

Par la suite, les Parisiens vont monopoliser le ballon et chercher à mettre les Ajacciens hors de position. Mais ceux-ci étaient bien regroupés.

Matuidi, d'une belle frappe, aurait pu égaliser dès la 10ème minute, mais le gardien Ochoa bien que pris à contrepied au départ parvenait à sortir la frappe de l'international français du pied droit.

A la demi-heure de jeu, Ibrahimovic trouvait le poteau droit d'Ochoa sur un coup franc parfaitement tiré et puissant comme à son habitude.

Finalement, c'est fort logiquement que Lavezzi va égaliser juste avant la pause. Ibrahimovic, lancé par Matuidi côté droit préférait centrer sur Lavezzi que de tenter sa chance. Bien lui en a pris puisque l'international argentin n'avait plus qu'à frapper dans le but vide.

En seconde période, les Parisiens vont continuer leur domination. C'est pourtant Ajaccio sur une contre-attaque qui va se procurer la première occasion de la période à la 66ème minute. A l'entrée de la surface côté droit, Eduardo frappe et met à contribution Sirugu qui s'interpose d'une manchette.

A un quart d'heure du terme de la rencontre, Pastore adresse une belle passe à Ibrahimovic côté droit. Son centre lobbe Cavani, mais Blaise Matuidi qui a suivi dans son dos peut tromper Ochoa d'une tête plongeante.

Ajaccio aura encore l'occasion d'égaliser en fin de match, notamment sur un corner tiré côté droit. André prolonge au second poteau, mais Eduardo encore lui ne trouve que le petit filet.

Au final, le PSG bien quelque peu poussif, s'impose logiquement à Ajaccio et distance son dauphin monégasque de 5 points au classement du championnat de France. Pour les Corses, ce match recèle quelques espoirs. Il faudra renouveler ce genre de prestation pour prétendre à se sortir des places de relégables.

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Football - Equipe de France

Publié le par Cyril Antoine

Il ne restait pas grand chose à jouer ce soir. Il fallait un miracle pour que les Bleus se qualifient (en terminant premier de leur groupe) directement pour le Brésil.

Restait tout de même à confirmer le mieux entrevue lors des dernières rencontres.

Force est de constater que l'équipe de France l'a fait en battant la Finlande 3 à 0.

Elle a été mise sur les bons rails grâce à un but magnifique signé Ribéry. En rentrant depuis le côté gauche, il va feinter plusieurs fois la frappe pour effacer ses défenseurs et armer une frappe puissante qui va trouver la lucarne opposée. Il a déjà retrouvé tout son crédit avec le Bayern depuis de nombreux mois, mais en jouant tous les matchs à ce niveau avec les Bleus, il va retrouver le soutien des tous les supporters.

Ribéry est incontestablement le moteur offensif de cette équipe!

La France va ensuite maîtriser son match dans l'ensemble, dominant son adversaire, même si les Finlandais ont également su se créer quelques occasions.

Dans les points à améliorer côté français, le double rôle de meneur de jeu tenu conjointement par Nasri et Valbuena. Sans affirmer qu'ils sont incompatibles, on peut douter de leur complémentarité car ils ont un jeu et un positionnement naturel relativement proches.

En seconde période, les Français ont inscrits un second but sur un tir de Giroud qui était cadré mais qui a été dévié dans son but par un défenseur finlandais.

A quelques minutes du terme, c'est sur un centre de Ribéry que Benzema a inscrit le 3-0 d'une très belle reprise de volée! La confiance est revenu pour l'actuel remplaçant offensif des Bleus.

Bonne entrée en jeu pour le madrilène. Cela a aussi été le cas pour Cabaye qui a ré-équilibré le milieu de terrain.

Il reste maintenant à attendre le tirage au sort pour les matchs de barrage et à préparer cette double confrontation, ultime chance de qualification pour le Mondial 2014.

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Football - France-Australie

Publié le par Cyril Antoine

Benzema à la réception du centre de Ribéry pour le 6-0

Benzema à la réception du centre de Ribéry pour le 6-0

Pour le retour au Parc des Princes, l'équipe de France s'est réconcilié en partie avec ses supporters.

Hormis la victoire en Biélorussie (2-4) le mois dernier, la France n'avait pas été flamboyante lors de ses derniers matchs.

Alors, on ne peut que féliciter cette équipe pour son bon match. Il est important d'accumuler de la confiance on le sait bien. Didier Deschamps a connu l'époque précédentla Coupe du Monde 1998 où peu de monde pensait les Bleus capables de gagner à domicile, où les journalistes décriaient l'entraîneur et l'équipe.

Et bien hier soir, les Bleus ont tout de suite mis en place un pressing sur leur adversaire et gagné leurs premiers duels! C'est l'état d'esprit qu'il faut avoir, c'est indéniable.

Olivier Giroud, qui réalise une seconde saison à Arsenal bien plus aboutie que la première, s'est procuré la 1ère occasion dès la 5ème minute sur un centre d'Evra, mais le gardien australien a bien repoussé le ballon.

Dommage qu'ensuite l'arbitre fasse cette monumentale erreur en sifflant un pénalty pour une main inexistante de Carney, alors à la lutte avec Loïc Rémy. Bien entendu, c'est le risque lorsqu'on saute comme le défenseur avec le bras tendu au-dessus de sa tête, mais nous aurions aimé voir comment les Bleus auraient continué de mener leur match s'ils n'avaient pu ouvrir le score si facilement.

Quoiqu'il en soit, Ribéry (qui va faire un match de haut niveau comme lorsqu'il joue avec le Bayern) ne va pas trembler et inscrire le 1er but d'une frappe puissante au centre du but.

Le match ne sera plus le même.

Giroud qui a fait parlé sa puissance physique jusqu'ici va inscrire le 2ème but français à la 16ème suite à un débordement de Ribéry qui va centrer en retrait. Olivier Giroud d'une frappe lobbée trouve la lucarne opposée. Le but est beau, peut-être un peu chanceux.

Les Bleus sont dominateurs, plein de velléités offensives à l'image de Debuchy ou Giroud.

Nouveau déboulé côté gauche de Ribéry, qui sert Nasry dont la passe en retrait trouve Giroud qui inscrit son second but de la soirée d'une reprise du droit (27ème).

A la 29ème minute, Ribéry déborde à nouveau côté gauche. Le centre en retrait parvient à Cabaye qui d'une splendide frappe inscrit le 4-0.

Ribéry est à l'origine de tous les buts!!!

Le jeu français penche à gauche, avec Ribéry mais aussi Evra.

Sur corner, les français peuvent tirer de la tête par Varane puis Giroud, mais sans danger pour l'Australie.

Juste avant la pause, c'est Cabaye qui adresse une nouvelle frappe flottante. Langerak repousse avec beaucoup de difficulté.

Avec 4 buts d'avance, Didier Deschamps fait tourner l'effectif pour donner du temps de jeu à des joueurs importants de l'équipe. Benzema et Sakho remplacent un Giroud convaincant et Abidal.

A la 47ème, un centre mal dégagée par la défense australienne est repris du gauche par Debuchy : 5-0!

A la 51ème sur un énième débordement de Ribéry, son centre est repris par Benzema qui devance au premier poteau son défenseur et le gardien : 6-0. Belle réponse de Benzema qui était entré sous les sifflets du public. Après 1223 minutes de disette en bleus, il inscrit son 16ème but en 61 sélections.

Le match étant plié, le calme revient même si les Bleus continuent de jouer sérieusement.

3 nouveaux changements à l'heure de jeu : rentrée de Matuidi, Clichy et Valbuena.

Le Marseillais est sifflé chaque fois qu'il touche le ballon. Quoiqu'on en pense, ce n'est pas correct de la part des supporters de siffler "ses" joueurs. Un vrai supporter est derrière son équipe avec un état d'esprit positif. Les critiques doivent être réservées pour l'après-match. Il y a du renouveau dans cette équipe et il faut soutenir Didier Deschamps et ses joueurs.

Loïc Rémy va se procurer deux belles occasions sur de belles passes de Valbuena, mais l'attaquant français échoue deux fois.

Dans les 10 dernières minutes, Nasri, Benzema et Sissoko vont encore se procurer de belles occasions mais Langerak parviendra à s'interposer.

Belle victoire de la France avant le match face à la Finlande.

On sait depuis ce soir qu'elle sera barragiste. Il faut donc bien préparer les prochains matchs pour gagner, avoir le meilleur classement FIFA possible et maximiser ses chances d'aller au Brésil.

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Football - Champions League Femmes

Publié le par Cyril Antoine

Magnifique entame de Champions League pour les Lyonnaises ce soir.

Opposées aux Pays-Bas aux Néerlandaises de Twente, les filles de l'OL ont remporté leur 16ème de finale aller sans la moindre contestation possible.

Le score final est de 4-0 (des réalisations de Louisa Necib, Saki Kumagai, Laëtitia Tonazzi et Lotta Schelin).

Commentaires du match :

5ème : Après 5 minutes d'observation, la première salve est lyonnaise. Franco lance en profondeur Schelin dont le tir est détourné en corner.

8ème : Dickenmann transmet à Schelin qui ne parvient pas à appuyer son tir. Pas de danger pour Twente.

9ème : Jansen est lancée dans le dos de la défense lyonnaise. Elle tente de lober Bouhaddi mais retient trop sa frappe.

12ème : Bussaglia récupère un bon ballon dans l'axe suite à son pressing. Elle tire de loin mais sa frappe n'est pas cadrée. Elle aurait sûrement pu avancer un peu plus avant d'armer son tir.

15ème : Centre de Le Sommer pour Schelin, mais Van Veenendaal s'interpose.

20ème : Après une bonne séquence des Lyonnaises aux abords de la surface néerlandaise, Henry frappe de loin sans danger.

22ème : Henry lance dans la profondeur Necib entre deux défenseurs. Elle tire instantanément du gauche. Van Veenendaal touche le ballon mais pas suffisamment pour l'empêcher d'entrer dans les buts. 1-0 pour l'OL.

29ème : Schelin déborde côté gauche. L'angle est fermé mais elle tire. La gardienne repousse son tir sur Le Sommer qui tire à son tour mais Van Veenendaal stoppe cette frappe.

31ème : Sur un centre de Franco au second poteau, Kumagai reprend de la tête et inscrit le second but lyonnais. 2-0 pour l'OL.

Sur l'engagement, Jansen s'infiltre au milieu de la défense lyonnaise et frappe fort. Bouhaddi sort une grande parade et repousse la frappe en corner.

34ème : Frappe lointaine d'Henry sur une remise en pivot de Schelin : le ballon s'envole.

37ème : Roord s'échappe côté gauche mais la capitaine Wendy Renard intervient parfaitement.

45ème : Centre de Necib côté droit. Thomis tente de la reprendre de la tête, mais elle ne parvient qu'à la dévier pour Le Sommer qui arme sa frappe de la tête. Sans danger pour Twente.

Patrice Lair, le coach lyonnais, n'a pas très satisfait à la mi-temps. Il trouve que ça a été moyen, que ses joueuses ne jouaient pas assez haut, que certaines compensations n'ont pas été faites et que des ajustements sont nécessaires.

50ème : Les Lyonnaises pressent effectivement plus haut au retour des vestiaires. Le Sommer centre côté gauche. Lotta Schelin dévie au second poteau en tentant la reprise de volée. C'est Elodie Thomis qui peut armer un tir qui flirte avec le cadre.

52ème : Débordement de Thomis côté droit. Elle effectue un centre tendu que reprend Tonazzi au premier poteau. Sa reprise de volée fusille la gardienne de Twente. 3-0 pour l'OL.

56ème : Passe dans le dos de la défense de Twente de Louisa Necib pour Schelin. Sa pichenette passe au ras du poteau gauche.

60ème : Rapinoe qui vient de rentrer lance Schelin côté gauche. Bien qu'excentrée, elle parvient à bien ouvrir son pied droit pour trouver la lucarne opposée. Un but splendide! 4-0 pour l'OL.

61ème : Tir puissant de Rapinoe que la gardienne peut dévier en corner.

63ème : Rapinoe trouve Thomis qui frappe, mais son tir manque de puissance pour inquiéter Van Veenendaal. Quelle entrée en jeu de Rapinoe!

On sent que les Néerlandaises sont à la limite physiquement.

67ème : Sur un corner lyonnais, Schelin reprend de la tête. Sa frappe s'écrase sur la transversale.

71ème : Déviation de Schelin pour Rapinoe dont le tir puissant passe sur la droite du but de Van Veenendaal.

79ème : Frappe écrasée de Schelin qui n'inquiète pas Twente.

84ème : C'est au tour de Necib de frappe au but, mais elle n'inquiète pas Van Veenendaal.

86ème : Tonazzi échappe à son adversaire et se présente seule devant le but. Sa frappe est arrêté par la main ferme de Van Veenendaal.

Un match maîtrisé de la part des Lyonnaises qui méritent amplement la victoire. Le score aurait pu être plus sévére et on n'aurait rien eu à redire.

Sarah Bouhaddi s'est imposée les rares fois où elle a été sollicitée.

La défense a été quelques fois prises à revers mais a dans l'ensemble donné satisfaction.

Le milieu de terrain a étouffé le milieu adverse.

Rapinoe et Tonazzi ont fait une bonne rentrée.

En attaque, la vitesse de Thomis et l'activité et le talent de Schelin ont provoqué de nombreux dangers.

Des matchs comme ceux-là ne peuvent que plaire à tous les supporters de foot!

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Football - Championnat de France

Publié le par Cyril Antoine

Classico ce soir entre l'OM et le PSG au Vélodrome.

Après un début de match équilibré, ce sont les marseillais qui vont se procurer les premières occasions dangereuses.

Tout d'abord, Valbuena tire un coup franc qui passe sous le mur, mais Sirigu va faire un bon arrêt (12ème) et il sort le ballon de la main droit en corner en intervenant au ras de son poteau.

A la 21ème, sur une action bien construite, Imbula sert Mendy sur le côté gauche. Il centre instantanément au second poteau. André Ayew reprend mais Sirigu repousse dans les pieds de Valbuena qui frappe à son tour. Sirigu repousse une seconde fois.

A la 30ème, c'est au tour de Rod Fanni de déborder Maxwell et de centrer au premier poteau. André Ayew manque malheureusement le cadre.

Quelques instants plus tard, Thiago Motta touche légèrement Valbuena dans la surface. L'arbitre n'hésite pas et siffle penalty. Il expulse le milieu défensif parisien. Cette décision est très sévère car il n'était pas le dernier défenseur; Alex est en retrait et pouvait encore intervenir si Thiago Motta s'était fait passer. Les Parisiens entourent l'arbitre car ils ne comprennent pas sa décision. Verratti trop véhément (son péché mignon) reçoit un carton jaune.

Le penalty est transformé par André Ayew qui prend Sirigu à contre-pied.

Les Marseillais, en supériorité numérique et menant au score, se recroquevillent alors et jouent la défense. Après une première demi-heure de bon niveau, ils perdent le contrôle du ballon et se mettent à souffrir face à des Parisiens qui cherchent à revenir au score. On ne voit pas l'avantage numérique.

Ibrahimovic est le premier à apporter le danger sur le but de Mandanda. Celui-ci repousse le tir du Suédois des deux poings (41ème).

A la 43ème, Maxwell côté gauche remet dans l'axe pour Zlatan qui décale sur le côté droit pour Van der Wiel. Maxwell fait l'effort de venir se placer dans l'axe et il reprend de la tête le centre du Batave en devançant Mandanda dont la sortie n'est pas très bonne. Il porte en partie la responsabilité de ce but.

En seconde période, les Parisiens reviennent avec l'envie de s'imposer. Marseille est toujours timoré.

Ce sera pourtant l'OM qui se procurera en premier une occasion à la 62ème. Il se retourne et frappe de manière soudaine. La trajectoire du ballon surprend Sirigu, mais il parvient tout de même à détourner ce tir de manière peu académique.

A la 65ème, André Ayew commet une faute anodine sur Marquinhos. Monsieur Turpin indique le point de penalty sans hésiter.

Zlatan Ibrahimovic le tire et inscrit le 2nd but parisien en prenant Mandanda à contre-pied, malgré les lasers des supporters sur son visage.

La fin de match devient soporifique. L'OM ne parvient pas à produire du jeu, ni à inquiéter le PSG. L'équipe ne trouve pas de second souffle.

Il reste à signaler les deux avertissements reçus lors de leur remplacement par Ibrahimovic et Cavani. Autant Monsieur Turpin avait sans doute raison pour celui donné à Zlatan car il sortait vraiment en traînant les pieds. On peut admettre ce carton, bien que sévère, mais pas celui qu'à reçu l'international uruguayen. Cavani sortait d'une allure correcte et rien ne justifiait ce carton jaune.

Au final, la victoire est revenue à l'équipe qui a produit le plus de jeu, a eu le plus d'intentions dans ce match.

Dommage que les Marseillais se soient repliés après le but et l'expulsion de Thiago Motta.

Dommage également de leurs limites physiques. Après Monaco, après Arsenal, ils buttent cette fois le PSG et les explications d'après match montrent un certain désarroi.

Espérons que la trêve internationale qui approche leur permettra de se refaire une santé et de se relancer avec des résultats plus en adéquation avec leurs ambitions.

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Football - Championnat de France

Publié le par Cyril Antoine

Confrontation entre les AS : Monaco reçoit Saint-Etienne.

Sur une pelouse douteuse, l'ASM a montré plus de maîtrise que l'ASSE pour s'imposer 2-1 certes logiquement mais le score aurait pu être à l'avantage des Stéphanois sans que ça soit un hold-up, tant les verts ont montré du caractère en seconde période.

Après cinq minutes d'observation, la première alerte survenait sur une passe en retrait de Corgnet pleine d'imprécision. Il lançait involontairement Rodriguez en profondeur, mais Saint-Etienne s'en sortant grâce à une immense intervention de Stéphane Ruffier (9ème).

Au quart d'heure, Monaco ouvrait la marque grâce à Carrasco bien lancé dans le dos de la défense par Rodriguez.

Un magnifique tir de Rodriguez est ensuite détourné en corner par Stéphane Ruffier, toujours très grand sur son envolée (27ème)!

Il faudra attendre la 30ème minute pour que les verts se procurent leur première véritable occasion. Tabanou frappe du gauche sur une passe de Corgnet mais ne cadre pas.

Le ton monte entre Ruffier et Mollo sur un corner monégasque. Le milieu stéphanois refuse de se placer au second poteau alors que le gardien lui demande. Attitude inadéquate de Mollo dont on connaît la fougue puisque sur les phases défensives, on se doit de respecter les demande de positionnement de son gardien.

Les Monégasques dominent les débats face à des Stéphanois timorés à l'image de leur première mi-temps face à Marseille.

Au sortir des vestiaires, on apprenait que l'entraîneur stéphanois avait haussé le ton et secoué ses joueurs.

Au retour des vestiaires, l'état d'esprit des Stéphanois était complètement différent. Pressing plus haut sur le terrain, plus d'agressivité et le résultat ne tardait pas : Cohade trouve Hamouma entre deux défenseurs qui trompe le gardien monégasque de près (49ème).

Rodriguez va à nouveau alerter Ruffier à la 59ème d'une nouvelle formidable frappe du gauche. Ce dernier sort une nouvelle parade phénoménale. Si seulement Didier Deschamps pouvait voir ces images et penser à sélectionner ce grand gardien!

Les verts, toujours agressifs, collectionnent les cartons jaunes.

Benjamin Corgnet, rentré quelques minutes plus tôt, se trouve bien placé dans la surface, mais sa frappe s'envole.

A la 85ème, Gradel s'échappe et se présente seul devant Subasic, et le gardien monégasque remporte son duel. Gradel a manqué la balle de match pour Saint-Etienne.

Dans la foulée, Rodriguez centre côté droit et trouve Ocampos au second poteau qui trompe Ruffier dans un angle fermé.

Dans les dernière minute, Rodriguez adresse encore une belle frappe, mais Ruffier s'interpose encore et toujours.

Victoire logique de Monaco qui a bien contrôlé le match. Si Saint-Etienne pouvait jouer tout un match comme lors de la seconde période, il est certain que les résultats seront en progrès.

Ocampos trompe Ruffier et donne la victoire à l'ASM

Ocampos trompe Ruffier et donne la victoire à l'ASM

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Football - Premier League

Publié le par Cyril Antoine

Le week-end dernier, Manchester City accueillait Everton après sa déconvenue face au Bayern en milieu de semaine en Champions League.

Les Citizens se sont bien repris face à une équipe d'Everton au jeu limité et invaincue au bout de 6 journées. Lukaku a été le joueur le plus brillant de son équipe, et pas seulement parce qu'il a ouvert le score pour Everton. Il est puissant, vif, dribbleur, bref un joueur complet et capable d'inquiéter les défenses adverses.

Il a donc ouvert le score à la 16ème bien lancé sur le côté droit pour tromper Joe Hart, le gardien décrié de Manchester City, à qui on ne peut pas reprocher grand chose sur ce match.

Manchester City a maîtrisé le jeu et dominé son adversaire. A la 18ème minute, Negredo bien lancé par Yaya Touré dans le dos de la défense trompe Howard. Les Citizens n'ont pas eu le temps de gamberger.

Silva, l'international espagnol, de retour après des pépins physiques, a beaucoup apporté à son équipe. Nasri qui n'était pas titulaire va devoir élever son niveau pour retrouver sa place dans le onze de départ.

Les meilleures occasions sont pour les Blues.

Un corner de Millner est dévié sur le poteau par un défenseur d'Everton (22ème).

A la 26ème, une magnifique combinaison permet à Aguero d'inquiéter Howard mais son tir n'est pas cadré.

Juste avant la pause, Silva lance Aguero côté droit. Il est plus rapide que Distin et peut se présenter excentré mais seul face à Howard. Il trouve le cadre cette fois.

Malgré la blessure de Kompany, les Citizens restent les plus efficaces et ne sont pas inquiétés en défense.

En seconde période, Zabaleta obtient un pénalty que transforme Aguero avec l'aide d'Howard à la 69ème.

Nasri, rentré en jeu pour le dernier quart d'heure, va se procurer un belle occasion dans les arrêts de jeu, mais un réflexe salvateur d'Howard va ainsi empêcher d'alourdir la note.

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Manchester United s'est également un peu rassuré en gagnant à Sunderland, la lanterne rouge. Alors, il n'y a pas de quoi bomber le torse. Sunderland a très bien entamé son match marqué après seulement 5 minutes par Craig Gardner. Pendant 30 minutes, Sunderland va maîtriser son match. Mais insensiblement, ils vont reculer et défendre pour tenter de jouer les contre. A plusieurs reprises, ils vont inquiéter De Gea, en particulier pas Giaccherini qui aura l'occasion de faire le break à deux reprises. Mais De Gea ou un dernier geste manqué vont sauver ManU.

ManU n'a été dangereux que pas Nani ou par le jeune belge de 18 ans Adnan Januzaj.

La seconde période sera totalement sous l'emprise des joueurs de Manchester.

Et ce sera Januzaj qui permettra à United d'égaliser puis de prendre l'avantage, respectivement suite à un centre d'Evra repris du droit puis sur une volée du gauche suite à un ballon mal dégagée par la défense de Sunderland.

Van Persie se procurera l'occasion du 3-1 en fin de match mais manquera le cadre.

La victoire est rassurante sur le plan comptable, mais le fond de jeu de Manchester United semble encore bien fragile et ses attaquants stars sont en manque de réussite, que ça soit Van Persie ou Rooney.

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Arsenal jouait de son côté à WBA. Les Londoniens ont réussi à obtenir le point du match du nul mais quel match poussif de leur part.

Pendant une heure, Arsenal ne se procurera qu'une seule occasion par l'intermédiaire de Ramsey. Mais Myhill repoussera son tir des deux poings.

C'est donc WBA qui s'est créé les meilleures occasions grâce à Amalfitano ou Berahino.

Juste avant la pause, Ariel Yacob ouvre la marque d'une tête piquée sur un centre d'Amalfitano.

En début de seconde période, Anelka va avoir l'opportunité de faire le break. Mais sa frappe enroulée (à la Thierry Henry des grandes heures) va passer de peu à côté du but londonien.

Wilshere égalisera peu après l'heure de jeu sur un passe en retrait de Rosicky.

Le match, d'un niveau assez modeste, tire en longueur.

Arsenal se procurera une dernière occasion par Giroud à 10 minute du terme de la rencontre. Il tentera de déborder Myhill mais celui-ci va faire un magnifique plongeon dans le pieds du Français pour repousser fermement son tir de près des deux mains.

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Arsenal conserve la tête avec 16 points, rejoint par Liverpool (vainqueur de Crystal Palace 3-1).

Chelsea complète le podium avec 14 points après sa victoire à Norwich City (3-1).

City remonte à la 5ème place et United à la 10ème.

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