L'enjeu essentiel de ce match était de voir si l'Olympique de Marseille allait repartir de l'avant, repasser devant le PSG et maintenir l'Olympique Lyonnais sous pression.

Quant aux Savoyards d'Evian Thonon Gaillard, l'objectif était certainement d'obtenir un point (ou plus) afin de se maintenir à distance des équipes relégables.

Il faut avouer que ce match n'a pas été très brillant ni très intéressant.

L'OM a eu quelques frayeurs en première mi-temps en particulier à la suite de deux actions litigieuses dans sa surface de réparation qui auraient pu se solder par des penalties (la première action avait lieu à la 2ème minute). L'arbitre en a décidé autrement et on ne refera pas le match.

Les meilleures occasions de la première mi-temps étaient cependant à l'actif des Marseillais, en particulier à la 10ème minute sur un centre au second poteau de Gignac que Dja Djedje reprenait de la tête à quelques mètres du but ouvert; il ne cadrait malheureusement pas.

L'OM conservait la maîtrise du ballon et Evian tentait de jouer les contres mais sans danger pour la défense marseillaise.

En seconde période, les Marseillais revenaient avec de bonnes intentions et du rythme.

Dès la 48ème minute, Payet perçait et rentrait dans la surface savoyarde. Barbosa le touchait légèrement et le déséquilibrait. Cette fois l'arbitre sifflait pénalty et Gignac se chargeait de le transformer, le ballon passant sous le ventre du gardien Leroy.

Par la suite, les Marseillais vont continuer de contrôler le match et le ballon mais ils ne mettront pas le gardien adverse en danger.

Du côté d'Evian, les joueurs vont petit à petit s'efforcer de mieux construire pour s'approcher des buts marseillais. Néanmoins, en raison de quelques maladresses, ils ne parviendront jamais à recoller au score.

Cette équipe a des compétences techniques et tactiques indéniables, mais il leur a manqué un petit quelque chose.

Quant à l'OM, cette équipe a sûrement encore des doutes et les retours d'Ayew et N'Koulou lui feront du bien. Le talent de Fanni, d'Imbula et les coups d'accélérateurs de Gignac ou Thauvin ont permis de faire la différence. L'OM reste bien évidemment dans le coup pour la suite du championnat et reste très dur à battre à domicile. De plus, ils repassent devant le PSG et conserveront donc leur deuxième place au championnat au sortir de la 23ème journée.

La finale opposait ce jour Serena Williams à Maria Sharapova.

Pour ces deux joueuses qui avaient connu des hauts et des bas en début de tournoi, cette finale a vraiment marqué leur montée en puissance pour atteindre leur apogée en finale.

Nous avons assisté à une véritable maîtrise de Serena Williams lors de la finale du premier grand chelem de la saison. En effet, l'Américaine a dominé les débats dans tous les secteurs :

• Service plus puissant
• Service plus efficace
• Plus de points gagnants
• Plus de montées au filet

Et pour ce qui n'apparait pas dans les statistiques, on peut simplement dire que la cadette des sœurs Williams a géré son match en y mettant son emprise grâce à sa puissance en particulier, mais également grâce à son mental. Elle ne s'est jamais enflammée et n'a jamais rien lâché.

Dans un second set où la longiligne Russe ne lâchait rien, la tension aurait pu faire déjouer son adversaire. Mais Serena se calmait lorsqu'elle manquait quelques rares points qui lui semblaient faciles et agressait son adversaire sur toute seconde balle de service.

L'illustration la plus significative est certainement l'aisance avec laquelle elle a conclut le match. Sur sa balle de match au tie-break, elle servait décroisé (comme le prédisait au passage Marion Bartoli au commentaire sur Eurosport) laissant Sharapova impuissante. Elle levait bien entendu les bras avant de comprendre que l'arbitre lui indiquait que son service était let. Elle aurait pu cogiter et se demander où servir. Finalement, elle choisira un nouveau service décroisé et un nouvel ace. Bien sûr, en conférence de presse, elle avouera s'être posée la question quant à ce nouveau service puis avoir simplement décidé de servir le plus fort possible.

Quant à Maria Sharapova, elle encaisse une nouvelle défaite face à Serena. Largement dominée durant la première manche, elle va s'arracher pour rester dans le match durant toute la seconde manche. Agressée par Serena Williams, elle va sauver plusieurs balles de break et même 2 balles de matchs. Ne baissant jamais les bras, elle va hausser son niveau de jeu, rivaliser de puissance avec son adversaire et malgré les difficultés sur son service, elle va la pousser jusqu'au tie-break évoqué plus haut pour finalement s'incliner 6-3 7-6.

Un sacre logique pour Serena!

• 6ème victoire à l'Open d'Australie
• Le 19ème en grand chelem (elle devance dorénavant Chris Evert et Martina Navratilova d'un succès) et n'est plus qu'à trois longueur de la grande Steffi Graf.
• Le 65ème titre de sa carrière

Serena va consolider sa place de numéro 1 mondiale et à 33 ans, elle va tenter d'améliorer ses statistiques à Roland Garros (2 victoires en finale - 81% de matches remportés alors que dans les autres grands chelems, elle dépasse 87% de victoires).

Grande ambiance dans le Chaudron ce soir pour la réception du Paris-Saint-Germain.

Les Parisiens prennent le contrôle du match dans le premier quart d'heure. Ibrahimovic ne touche pas beaucoup de ballons, alors il recule pour se muer en organisateur du jeu. Cependant, il n'y a pas d'action notable à retenir, si ce n'est l'aisance de Marquinhos aligné en tant qu'arrière-droit.

Côté stéphanois, hormis un corner puis une contre-attaque menée par Mollo et dont la frappe n'est pas cadrée, rien à signaler qui fasse se dresser leurs supporters.

Le premier carton est distribué à la 20ème minutes à la suite d'une faute grossière de Van Wolfswinkel sur le rugueux Thiago Motta.

Les minutes passant, le PSG intensifie sa domination et son pressing. Dans le quart d'heure statistique le moins favorable aux Verts, ceux-ci doivent faire de gros efforts pour sortir quelques secondes de l'étreinte adverse.

Sous domination, les Stéphanois commettent des fautes et c'est Tabanou qui prend un nouveau carton jaune pour une faute d'anti-jeu sur Blaise Matuidi à la 28ème.

Saint-Etienne ne fait pratiquement que de défendre, même si le pressing se fait plus haut dans le dernier quart d'heure de cette première mi-temps. Du coup, Paris perd quelques ballons plus rapidement, mais garde tout de même son emprise nette sur le match.

La première mi-temps a donc été peu passionnante avec aucune situation dangereuse et aucun tir cadré.

Au début de la seconde période, les Stéphanois semblent revenir avec plus de détermination. Ils sont plus offensifs et pressent durant les 5 premières minutes.

Passé cet intermède, les choses semblent reprendre le même cours que durant la première mi-temps avec une possession parisienne confortable.

Le premier tir cadré parisien intervient à la 53ème sur un tir côté gauche de Cavani sans véritable danger pour Ruffier.

La plus belle occasion intervient à la 58ème minute où sur un appel en profondeur d'Ibrahimovic : il est servi par Verratti, mais Ruffier repousse son tir en corner.

Sur le corner qui suit, il y a un petit cafouillage et Clément se fait sanctionner pour une main dans la surface de réparation. Il repousse en effet le ballon du haut du torse/de l'épaule, difficile de jugeravec précision.

Ibrahimovic transforme le pénalty en tirant en force sur le côté droit de Ruffier pourtant parti du bon côté. 1-0 pour le PSG à la 60ème. Pénalty sévère ou pas? Le score est néanmoins logique à cette minute.

Ce but a l'air de booster les Stéphanois qui accentuent leur pressing.

Les Parisiens reculent maintenant et se concentrent sur la défense et la récupération de balle.

En contre-attaque, Pastore à peine rentré lance Cavani en profondeur. Il tente le lob sur Ruffier mais le ballon rebondit sur la barre transversale et revient dans les bras de Ruffier.

Les Stéphanois continuent de pousser. S'il y a des situations dangereuses, il y a malheureusement pour eux trop de déchets dans les abords de la surface parisienne pour espérer revenir au score.

A signaler un carton jaune pour Thiago Motta car sur un coup franc, il cherche à gagner du temps en retardant sa frappe. Et alors que ce carton est incontestable, celui-ci se permet de crier son mécontentement au nez de l'arbitre. Ce joueur bénéficie d'une certaine impunité car un carton rouge s'imposait.

C'est ensuite au tour d'Ibrahimovic de prendre son carton jaune pour une grosse faute sur Hamouma.

On reparlera sans doute encore de ce pénalty, mais Paris s'impose logiquement au vu de la physionomie de ce match.

Le PSG revient en deuxième position au classement et Saint-Etienne reste 4ème.

Au terme de la première manche, seuls 2 skieurs nous ont donné l'impression de maîtriser une piste avec beaucoup de mouvements de terrain et de nombreux changements de direction :

Ce sont deux petits gabarits qui dominent la première manche : le favori Marcel Hirscher et l'une des révélations de la saison le Russe Alexander Khoroshilov second à seulement 0"19.

Tous les autres skieurs ont semblé se faire secouer et surprendre par ce parcours atypique même si Wengen et Adelboden présentent également des mouvements de terrains de cette importance.

Tracé par l'entraîneur allemand, ses skieurs se sont bien comportés puisque Dopfer et Neureuther occupent les 4ème et 5ème places à une demie seconde de la tête.

Quant aux français, ils ont limité les dégâts avec 4 qualifiés pour la seconde manche :

Julien Lizeroux, qui confirme son retour au plus au niveau, se classe 14ème juste devant Alexis Pinturault 15ème. Ils sont tout de même à près de 2" de la tête.

Muffat-Jeandet et Grange finissent respectivement 23ème et 26ème.

Côté suisse, 4 skieurs sont également qualifiés : Daniel Yule 16ème, Luca Aerni 25ème, Ramon Zenhaeusern 27ème et Reto Schmidiger 28ème.

Avant la seconde manche, il y a encore 3 skieurs en embuscade pour jouer le podium : Mattias Hargin à 0"42 et les Italiens Stefano Gross et Giuliano Razzoli dans la même seconde que Hirscher.

Il neige toujours au départ de la seconde manche et les spots éclairent la piste pour aider un peu les skieurs à mieux appréhender le relief de la piste.

Kostelic, qui part 2ème, confirme que la forme revient petit à petit. Il fait en particulier une bonne partie médiane où il prend du temps à tout les premiers dossards. Il remontera jusqu'à la 18ème place.

Côté français, ça reste délicat. Jean-Baptiste Grange fait une manche moyenne au premier abord, mais ça sera finalement le 10ème temps de manche. Espérons que la météo sera plus clémente mardi pour le slalom de Schladming. Quant à Muffat-Jeandet, après un bon haut, il est surpris par la cassure de la route et ensuite il se retrouve sur l'arrière de ses skis parfois ce qui ne lui permet pas de remonter au classement.

Un autre vétéran fait une belle seconde manche : Mario Matt. Il prend la tête provisoirement et approche le chrono de Kostelic sur cette manche. Il se classera au 12ème rang final.

Arrive le tour des deux derniers français : Pinturault prend la tête grâce à une superbe fin de manche. Julien Lizeroux qui part juste derrière se classe provisoirement second à 0"15. Le top 10 est en vue pour les 2 français.

Henrik Kristoffersen et son petit gabarit font merveille sur cette piste et c'est le premier à déloger Alexis Pinturault.

Puis Giuliano Razzoli confirme ensuite sa bonne forme actuelle et il conserve une petite avance sur le Norvégien.

Félix Neureuther s'élance. L'Allemand n'est pas impressionnant, il commet des fautes et il n'est pas très fluide... Jusqu'au dernier temps intermédiaire. Il finit en trombe et se retrouve leader provisoire. Ce skieur est vraiment solide!

Son compatriote Dopfer commet trop de petites fautes pour menacer son compatriote.

C'est au tour du Suédois Mattias Hargin de s'élancer. La manche a été tracé par son entraîneur. Le Suédois est tout en maîtrise et en puissance. Il creuse l'écart de manière impressionnante sur Félix Neureuther! Il mérite son podium!

Ils ne sont plus que deux à pouvoir gagner cette épreuve : Khoroshilov et Hirscher.

Le Russe démarre bien, mais il commet de grosses fautes et perd un temps énorme... Il finit tout de même à nouveau dans le top 10.

Reste la star local Hischer. Le roi fait un haut de parcours parfait : il accroît son avance. Hargin va-t-il encore devoir attendre son premier succès en coupe du monde?

Soudain, la fluidité de Marcel Hirscher semble s'étioler et il perd toute son avance malgré sa solidité. Il échoue finalement pour 0"49. Il affiche sa déception tout comme le public qui le voyait s'imposer une nouvelle fois...

Néanmoins, il fait une très belle opération au classement général de la coupe du monde avec 162 points d'avance sur Jansrud.

Hargin explose de joie de manière très tonique comme lors de ses runs!

Maginfique podium donc avec Hargin devant Hirscher et Neureuther.

Alexis Pinturault monte en puissance en slalom avec sa 9ème place finale.

Julien Lizeroux termine à une belle 11ème place. Il est bel et bien de retour.

Grange est 21ème et Muffat-Jeandet 25ème.

Côté suisse, Daniel Yule régiler est 17ème, Ramon Zenhaeusern et Reto Schmidiger remontent quelques places et finissent 22 et 23ème. Luca Aerni manque une porte et n'est pas classé.

Classement de la course :

En relais, il y a toujours 4 équipes qui se disputent le podium : Allemagne, Norvège, France et Russie.

Après les épreuves des dernières semaines, force est de constater que le collectif allemand paraît supérieur à celui des autres équipes.

En effet, Martin Fourcade ne participe pas à ce relais pour la France car il a besoin de repos après un début de saison intense.

Chez les Norvégiens, Svendsen et les frères Boe semblent marquer le pas alors que Shipulin pour la Russie semble un peu plus irrégulier.

Dès le premier relais, les 4 grosses nations prennent les devant accompagnées de l'Autriche.

Sur un pas de tir venteux, Bjoerndalen doit piocher 1 fois au coucher et laisse l'Allemagne, la France, la Russie et l'Autriche emmenée par Mesotisch prendre les devant.

Lors du second tir, Simon Fourcade, Erik Lesser et Ole Einar Bjoerndalen font le sans faute devant. Mesotisch doit piocher 1 fois et Garanichev qui a emmené le groupe sur la boucle de ski paie ses efforts de 2 pioches.

Au terme du 1er relais, Lesser accélère pour passer le relais en tête pour l'Allemagne, 4" devant la France de Fourcade et 20" devant La Norvège de Bjoerndalen et l'Autriche. La Russie est 5ème à 37".

Lors du second relais, Quentin Fillon Maillet ramène la France sur l'Allemagne de Boehm avant le tir couché. Plus lent sur le pas de tir, mais sans faute, le français sort à 9" de son adversaire.

Tarje Boe commet une erreur au tir alors que l'Autrichien Komatz doit piocher 2 fois. Cela profite à la Russie de Lapshin sans faute qui remonte sur le podium mais à 30" de la tête.

La Norvège est 4ème juste devant la Tchéquie qui remonte bien grâce à Slesingr.

Fillon Maillet est plus rapide sur les skis que Boehm, il rentre sur l'Allemand et s'installe sur la 1ère cible sur le pas de tir. Boehm est rapide au tir, mais il doit piocher à trois reprises alors que Quentin se contente d'une seule pioche et ressort en tête pour 8".

Tout le monde pioche également derrière mais Lapshin conserve sa 3ème position. Trois équipes sont cependant en embuscade : la Norvège de Tarje Boe, l'Autriche de Komatz et la Tchéquie de Slesingr entre 45 et 50".

Les autres nations sont à plus d'une minute.

Fillon Maillet creuse l'écart sur Boehm qui n'est pas au mieux sur les skis aujourd'hui.

Au terme du second relais, la France est en tête pour 15" devant l'Allemagne. La Tchéquie complète le podium provisoire à 33" grâce à l'énorme performance de Slesingr. La Russie est également à 33". La Norvège n'est pas loin en 5ème position à 38". L'Autriche limite la casse à 43" alors que la Suéde et les USA sont à juste sous la minute de retard.

Durant le 3ème relais, Simon Desthieux se fait petit à petit reprendre par l'Allemand Peiffer. Sur le pas de tir, l'Allemand est plus solide que le Français qui pioche 1 fois et ressort en deuxième position à 6 secondes de la tête.

Grâce à un sans faute, le Tchéque Soukup conserve sa 3ème place, juste devant l'Autrichien Grossegger qui malgré une pioche est revenu à moins de 30" de la tête.

Malgré deux pioches, Johannes Boe et Malyshko restent en embuscade à respectivement 37" et 48". Quant à Tim Burke, il ramène les Etats-Unis dans la course à 49".

Sur la boucle de ski, le jeune Boe fait un gros effort et rentre sur Soukup et Grossegger.

Comme sur la première boucle, Desthieux est moins rapide que Peiffer et rentre sur le pas de tir à 15".

Peiffer s'installe pour son tir debout : il a dû mal à stabiliser sa carabine mais ça passe jusqu'à la dernière balle : 1 pioche et il repart en tête.

Boe fait un sans faute et se retrouve en chasse pour la tête à seulement 12" de l'Allemagne.

Desthieux tire relativement lentement... Il pioche à deux reprises tout comme Grossegger et Malyshko alors que Tim Burke se loupe et doit tourner sur l'anneau de pénalité; c'est est finit des espoirs de podium américains.

La lutte pour le podium se joue désormais entre Grossegger (30") - Malyshko (35") - Desthieux (38") - Soukup (47")

Boe s'arrache pour revenir sur Peiffer. Derrière les deux hommes, ça se regroupe. Dans la dernière bosse du parcours, Malyshko montre qu'il est le plus fort et il dépose ses adversaires.

Au passage du dernier relais, la Norvège passe en tête et l'Allemagne est dans la même seconde. La Russie est 3ème à 42"; ses challengers pour le podium sont l'Autriche à 50", la France à 52" et la Tchéquie à 56".

La victoire va se jouer entre Schemp et Svendsen.

Emil Svendsen assure le tempo. Cela est surprenant car Simon Schemp est dans la forme de sa vie. Fillon Maillet la semaine dernière et Garanichev la veille ont été les victimes de cette stratégie. Il est étonnant que Svendsen reproduise se schéma risqué... Se sent-il en grande forme ou est-ce une stratégie d'avancer à son rythme pour arriver dans des conditions optimales au tir?

Apparemment, c'est la seconde hypothèse qui est la bonne : Svendsen tire vite et bien alors que Schemp pioche 1 fois. Le Norvégien a donc 10" d'avance sur son rival allemand.

Le Russe Volkov est sans faute. Il conserve sa place sur le podium provisoire à 44".

Les trois autres protagonistes pour le podium piochent tous à une reprise mais Eder a été rapide sur les skis et il met la pression au russe car il n'a que 3" de retard sur lui.

Quant à Jean-Guillaume Béatrix, il ressort à 1'01" devant Moravec à 1'08".

Schemp fait l'effort et comble petit à petit son retard.

Les autres nations perdent du temps sur la tête en particulier Volkov et Eder.

Pour le dernier tir de ce relais, Svendsen fait étalage de son talent : il est rapide et précis. Schemp en revanche paie son effort pour recoller car il pioche 2 fois et se retrouve à 28" de la tête. La course est jouée.

La Russie et la France tirent sans faute et repartent à 1'03" de Svendsen, tandis qu'Eder est à 1'06" malgré une nouvelle pioche. Moravec a été distancé sur les skis, il dit au revoir au podium malgré un tir parfait.

Alors qu'il n'y a plus de suspense pour les 2 premières places, celle pour le podium est intense.

Jean-Guillaume Béatrix mène le petit groupe sur un bon rythme. Volkov semble être à la limite.

Béatrix attend la dernière bosse où il place une attaque. Personne ne parvient à le suivre même si Eder tente de s'accrocher, mais la bosse est tout de même trop longue pour lui.

Belle victoire de la Norvège de Svendsen qui termine en roue libre avec le traditionnel drapeau national à la main devant l'Allemagne à 16" et la France à 42".

Jean-Guillaume Béatrix a magnifiquement géré son effort et joué le coup pour décrocher le podium.

L'Autriche finit quant à elle à 50" devant la Russie à 58" et la Tchéquie qui fait une belle course à 1'13". Il ne manque qu'un peu de densité à cette équipe pour faire encore mieux.

La France a montré ses belles dispositions une fois de plus avec un nouveau podium malgré l'absence de son leader.

Le classement de l'épreuve :

Course sans histoire pour l'efficace et très en forme Darya Domracheva ce samedi à Anterselva.

La Biélorusse partait avec 30" d'avance sur sa dauphine finlandaise Kaisa Mäkäräinen et près d'une minute sur les autres biathlètes.

Comme son homologue Simon Schep chez les garçons, Domracheva remporte facilement sa 3ème course consécutive. Sa place de leader n'a jamais été mise en danger : 19/20 au tir et un ski toujours efficace même si parfois l'impression de vitesse ne saute pas aux yeux alors que c'est le cas.

Darya Domracheva commet sa seule erreur lors du 1er tir couché. Mais Mäkäräinen en commet deux et les filles sans fautes les plus rapides sortent à plus de 30 secondes : la local Oberhofer, Gerekova et Dahlmeier.

Grâce à un sans faute Marie Dorin-Habert entame une belle remontée.

La lutte derrière Darya Domracheva va s'intensifier. Après le second tir couché, Valj Semerenko qui a tiré très rapidement sort 2ème à 39" devant Mäkäräinen et la slovaque Gerekova. Plusieurs filles sont en embuscade dont Dorothea Wierer et les Russes Virolaynen et Glazyrina.

Marie Dorin et Enora Latuillière sont 11ème et 12ème à 1'15" avec 1 faute chacune à mi-parcours.

La course semble ensuite se décanter après le premier tir debout. Derrière l'impériale Domracheva, Virolaynen et Wierer font le sans faute et ressortent à 50 secondes. Mäkäräinen malgré une nouvelle faute se bat toujours pour le podium à 15".

Les autres biathlètes se battent pour les accessits. C'est notamment le cas de Marie Dorin et Enora Latuillière qui sont 12ème et 13ème avec 2 fautes au total.

Lors du dernier tir debout, Virolaynen commet 1 erreur, mais Wierer et Mäkäräinen en font 2. L'Allemande Hildebrand, l'Américaine Dunklee et Marie Dorin en profitent et grâce à leur sans faute, elles peuvent entrevoir le podium.

Dans le dernier tour, Mäkäräinen s'arrache pour gagner le plus de places possibles et limiter l'écart de points sur Domracheva. Marie Dorin s'accroche à ses basques de belle manière, tandis que Dunklee lâche prise petit à petit. Juste devant elles, Virolaynen maintient un bon rythme gardant son avance sur Hildebrand.

Dans la dernière côte du parcours, Mäkäräinen lâche Marie Dorin et rattrape une Hildebrand impuissante à résister à la meilleure fondeuse du circuit.

Domracheva s'impose après une belle démonstration. La russe Virolaynen termine 2ème devant Mäkäräinen qui ne laisse aucune chance au sprint à Hildebrand.

Marie Dorin nous prouve qu'elle est toute proche de son meilleur niveau avec sa 5ème place finale (19ème au départ) et le 2ème temps de ski. On attend avec impatience la suite de la saison et en particulier les championnats du monde!

Enora Latuillière confirme son potentiel et son talent avec une belle 12ème place.

Marine Bolliet enfin termine 23ème avec 2 fautes au tir.

Elisa Gasparin est la meilleure Suissesse. Elle termine 18ème après 3 fautes.

Le classement de la course :

Contrairement à la station de Kitzbühel qui cumulait chutes de neige et brouillard, le temps était parfait à Anterselva avec un magnifique soleil et une température idéale de -3°.

Après le sprint d'hier, l'Allemand Simon Schemp était le favori car il restait sur deux succès consécutifs et une confiance sans doute à son apogée.

Cependant, Anterselva se situe à une altitude de 1'600 mètres et les biathlètes en ressentent les effets en terme de souffle et de récupération donc il faut savoir gérer ses efforts.

Le Suisse Benjamin Weger qui part 4ème (meilleur temps de ski jeudi lors du sprint) va en faire l'amère expérience. Après un premier tir couché parfait, il se retrouve second. Au second tir couché, il commet une erreur mais repart 5ème; cependant il fait le forcing pour rentrer sur la tête de la course ce qu'il paiera lors du premier tir debout en faisant 3 fautes au tir. Ses chances venaient de s'envoler. Il terminera finalement 28ème de cette poursuite.

Revenons à la tête de course :

Après les 2 tirs couchés, les tireurs sans faute prennent la tête : le russe Garanichev sort seul en tête devant la légende norvégienne Bjoerndalen. Simon Schemp malgré 2 fautes et Simon Eder sont également en embuscade. Belle remontée des Français qui font un sans faute jusqu'ici : Beatrix sort 7ème devant Simon Fourcade 8ème, Martin Fourcade 10ème et Quentin Fillon Maillet 14ème.

Belle remontée également à ce stade pour Svendsen, Lesser ou encore Boehm.

Lors du premier tir debout, le russe Garanichev commet sa seule erreur de la journée au tir. Ses poursuivants font tous un sans faute et les 4 hommes ressortent ensemble pour une fin de course haletante.

Quant à Martin Fourcade, il continue sur sa lancée, toujours sans faute, il ressort à une trentaine de seconde en compagnie de l'allemand Erik Lesser et du Slovène Jakov Fak.

Un peu moins de réussite pour nos 3 autres français qui commettent chacun 1 erreur, tout comme Emil Svendsen.

C'est le russe Garanichev qui assure l'essentiel du travail durant la 4ème boucle de ski. A l'arrière, Jean-Guillaume Beatrix accélère pour revenir sur le groupe de Martin Fourcade qui se bat pour la 5ème place.

Pour l'ultime passage au pas de tir, les 4 leaders réalisent un sans faute. Ils vont se disputer la victoire jusqu'au bout! Le suspense est total!

Martin tire à 20/20 et ressort en compagnie de Lesser à environ 30 secondes. Le Français a été parfait aujourd'hui. Il a eu raison d'insister pour participer à cette course malgré la volonté de son staff de prendre du repos. Il prouve une nouvelle fois qu'il est un grand champion, qui se bat, qui ne lâche jamais! Son frère Simon, lui aussi sans faute est 8ème avant la dernière boucle. Quant à Beatrix, il paie son accélération avec un dernier tir à 3/5.

C'est à nouveau Garanichev qui donne le tempo. Le Russe n'est pas le plus rapide au sprint, il est donc risqué pour lui de prendre le vent...
Dans l'ultime bosse, l'autrichien Eder place une accélération. Il enferme Schemp et dépasse Garanichev. Il poursuit son effort alors qu'il reste deux virages à droite avant la ligne d'arrivée.

Garanichev coince et Schemp lance son sprint. Il revient à hauteur d'Eder à l'entrée de la ligne droite. L'Autrichien est un peu court et Simon Schemp remporte sa 3ème course consécutive avec une belle maîtrise.

Le podium est complété par Eder et Garanichev. Bjoerndalen n'a pu se mêler au sprint car il n'a malheureusement plus son punch d'antan à quelques jours de son 41ème anniversaire.

Martin Fourcade prend une belle 5ème place. Son frère Simon est 8ème.

Beau tir groupé des Allemands avec la 6ème place de Lesser, la 11ème de Peiffer, la 12ème de Boehm parti 30ème et la 19ème de Birnbacher parti 37ème.

Classement de la course :