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rugby

Rugby - VI Nations - France-Ecosse

Publié le par Cyril Antoine

Les Tricolores ont la pression puisque leurs adversaires directs ont remportés leur premier match hier (Angleterre) et cet après-midi (Irlande).

Pour ce 3ème match en rouge, ce sont les Français qui donnent le coup d'envoi.

Contrés sur la première touche, Guirado grâce à un bon contest obtient une pénalité excentrée que Lopez transforme après à peine 2 minutes de jeu : 3-0 (poteau rentrant).

Les Ecossais se mettent à la faute en ce début de match et se font sanctionner d'une nouvelle pénalité mais sans danger car loin de leur ligne d'en-but.

Les deux packs s'affrontent : au près, en écartant le jeu ou au pied. Au jeu au pied, les Ecossais sont pour l'instant supérieurs. En revanche, ballon en mains, ce sont les Français qui dominent poussant leurs adversaires à la faute le plus souvent.

Après 10 minutes où ils ont été globalement dominés, les Ecossais prennent un petit ascendant en étant très agressifs en venant au contest très rapidement. Sur la mêlée, ils obtiennent une pénalité transformée par Laidlaw : 3-3 après 13 minutes.

La France repart de plus belle et prend l'Ecosse de vitesse avec de belles passes après contact et des changements de direction. L'Ecosse commet une nouvelle erreur en défense et offre une nouvelle pénalité à Lopez qui la transforme face aux poteaux : 6-3 après 16 minutes.

La France est dominatrice et les Ecossais ont du mal à conserver le ballon pour leurs lancements de jeu. Ils s'en débarrassent trop rapidement pour poser des problèmes à la défense française qui est très rigoureuse.

Le temps fort des Ecossais intervient vers la 25ème minute : Tout d'abord, sur une magnifique percée de Hogg, la défense française se reprend très vite mais ne stoppe les Ecossais qu'à quelques mètres de leur ligne d'en-but. Bien contrés par les Français en défense, les Ecossais tentent le drop par Russel mais le ballon passe à droite des poteaux.

Alors que les Français repartent de l'avant, Dunbar peut intercepter et envoyer le ballon dans les 22 mètres des Rouges. Il faut un repli et une nouvelle belle défense pour que la France s'en sortent sans dommage.

La France ne parvient pas à déborder la défense écossaise. Les deux équipes multiplient les turnovers peu avant la mi-temps dans un match difficile, ennuyant et hachés.

Les Ecossais sont à nouveau pénalisés à 4 minutes de la pause et à 40 mètres de leurs poteaux : 3 nouveaux points pour Lopez et la France fait un petit écart de 6 points : 9-3.

Hogg est génial : il perce à deux reprises la défense française et à force mettre la défense française sur le reculoir, les Ecossais parviennent marquer un essai en ressortant le ballon et en l'écartant sur le côté droit où ils sont en surnombre. Fife en bout de ligne aplatit en coin au terme de la plus belle action de ce match : 9-8.

Laidlaw manque la transformation excentrée d'un rien puisque son ballon touche le poteau.

La France mène d'un petit point à la mi-temps. Mais après une belle entame, le dernier quart-d'heure est source de questions car face à l'envie des Ecossais, les Rouges semblent sans solution pour les déborder. Seul Fofana parvient à franchir la ligne et poser quelques soucis à la défense adverse. Il faut se ressaisir où le match peut se terminer par une énorme désillusion.

Juste avant la reprise du match, Philippe Saint-André est questionné par notre consœur de France sur ce qu'il faut faire pour être plus efficace en seconde période :

Philippe Saint-André :

Il faut surtout mettre plus d'alternance dans le jeu, notamment dans le jeu au pied offensif et il faudra mettre plus de rythme en seconde période en consommant moins de joueurs dans les déblayages pour déborder ces Ecossais.

La seconde période redémarre avec un pressing important des Ecossais qui emp^che les Français de jouer rapidement. En plus, ils contrent les Rouges en touche ou récupèrent des ballons dans les rucks.

Ce match est décidément délicat pour la France qui semble se liquéfier et multiplie les erreurs (45ème) : Encore une perte de balle sur mêlée introduction française qui se fait pénaliser, mais sans conséquence pour la France.

L'auteur de l'essai écossais, Five, fait une erreur d'appréciation sur un jeu au pied et sort avec le ballon en touche; énervé, il jette le ballon au loin et se fait pénaliser : Camille Lopez poursuit son sans faute et redonne un peu d'air (12-8) à la France à 30 minutes du terme de ce match.

L'alternance du jeu par Camille Lopez se voit en cette seconde période. Cela va perturber l'Ecosse qui a un jeu moins stéréotypé; cela peut la déstabiliser.

De plus, Saint-André commence son coaching. En particulier Kayser, qui vient de rentrer, apporte son tonus et sa vivacité dans les mauls. La France repart de l'avant et remet la main sur le match.

La mêlée écossaise souffre à son tour : elle est pénalisée à la 56ème minute. L'occasion de s'échapper est malheureusement manquée par Lopez qui trouve un poteau extérieur. Un partout avec l'Ecosse dans cette statistique.

Le jeu est maintenant un peu plus débridé. Les deux équipes commettent des erreurs de mains en particulier.

Au niveau des avants, Bernard Le Roux fait mal.

Sur un nouveau maul, la France enfonce l'Ecosse et provoque l'exclusion temporaire de Beattie à la 62ème. La France a pris un ascendant physique depuis 10 minutes.

Nouveau ballon porté par Kayser qui s'approche à nouveau de l'en-but écossais mais Bastareaud s'isole et se fait pénaliser. La France ne concrétise pas ses temps forts.

Si la France semble avoir repris l'ascendant, il faut continuer à se méfier de ses redoutables Ecossais qui sont très joueurs. Ils restent à un essai de la victoire et n'ont pas encaissé le moindre point pendant leur infériorité numérique.

L'Ecosse semble retrouver un peu d'allant physique suite aux entrées de leurs remplaçants.

Visser tente une interception osée en bout de ligne sur un jeu au large des Français (71ème), mais Huget est le plus prompt et il s'enfonce. Il repousse le placage de Hogg et s'approche de la ligne d'essai. Malheureusement, il commet un en-avant sur un excellent retour défensif de Bennett : ça aurait pu tourner pour l'une ou l'autre équipe sur cette action.

Suite à une pénalité, l'Ecosse joue une de ses dernières offensives, mais Bennett perd le ballon sur le lancement de jeu et la pression s'inverse à nouveau. Les Ecossais se mettent même à la faute sur un contest, ce qui permet à Lopez de donner un avantage qui paraît décisif (15-8) à 90 secondes du terme de ce match.

La France s'impose sans génie mais logiquement. Elle assure l'essentiel et devra élever son niveau de jeu pour la suite du tournoi si elle entend remporter ce tournoi.
Il faut monter en puissance.

A l'issue du match, Camille Lopez, élu homme du match, est satisfait de la victoire mais il reconnaît :

C'était un match compliqué. C'est toujours dur de rentrer dans un tournoi à domicile. Forcément on n'avait pas le droit à l'erreur et il fallait gagner ce match pour bien se lancer dans ce Tournoi.
Après, ça a été compliqué : il y a des chose qui n'ont pas fonctionné ce soir mais c'est le début et il faut se servir de ces erreurs pour le weekend prochain.

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Rugby - Tournoi des 6 Nations - Irlande-Ecosse

Publié le par Cyril Antoine

A l'Aviva Stadium de Dublin, l'équipe d'Irlande a largement dominé l'Ecosse pour leur match d'ouverture du tournoi 2014 : 28-6.

Certes, les Ecossais ont mené la première offensive pendant quelques minutes puis posé des problèmes aux Irlandais jusqu'en début de seconde période. Mais l'équipe à fini par s'effondrer.

Il faut dire que le XV du chardon a beaucoup joué mais sans jamais donner l'impression qu'ils pouvaient transpercer la défense irlandaise très agressive sur les regroupements, puis l'équipe s'est délitée avec le temps, subissant de plus en plus l'intensité adverse, que ce soit en mêlée fermée où leur pack est beaucoup trop léger ou dans le jeu. Les grandes offensives étaient irlandaises et les pénalités ont plu sur l'Ecosse.

Lors de la 1ère mi-temps, les deux équipes sont parvenues à se neutraliser l'essentiel du temps. Seuls les deux buteurs respectifs, à savoir Sexton et Laidlaw, faisaient évoluer le score. Mais à force de subir, les Ecossais ont craqué à la sirène sur une belle offensive irlandaise partie d'une touche dans les 22 mètres écossais puis de rucks au près avant de partir au large côté droit où Trimble aplatissait en coin : 11-3 à la mi-temps.

En début de seconde période, les Ecossais reviennent à 5 points sur une pénalité de Laidlaw. La suite sera dure pour les Ecossais qui vont multiplier les maladresses avec le temps, asphyxiés par de bons Irlandais capables de percer la défense.

En moins de 5 minutes, les Irlandais se structuraient en maul pénétrant sur une touche dans les 22 mètres écossais. Incapables de stopper cette offensive, les Ecossais encaissait un second essai aplatit par Heaslip : 18-6. Impressionnant!

Assommés par ce nouvel essai, les Ecossais ne reviendront jamais. Les Irlandais,supérieurs dans tous les domaines vont continuer de dominer et de mettre en danger et sur le reculoir le XV du chardon.

A 10 minutes du terme, un 3ème essai va venir concrétiser la large domination du XV du trèfle. Sur un regroupement, le ballon sort rapidement sur Kearney qui passe en revue tous les défenseurs. Une dernière transformation de Sexton viendra conclure le score.

A l'issue de la 1ère journée, le sacre risque de se jouer entre les 3 vainqueurs, mais les Anglais ne sont pas morts.

On en saura un peu plus après les seconds matchs.

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Rugby - Tournoi des 6 Nations - France-Angleterre

Publié le par Cyril Antoine

Belle entrée en matière ce soir pour ce tournoi des 6 nations.

La France et l'Angleterre alignaient deux équipes rajeunies pour ce duel entre les deux meilleurs ennemis.

Si les Bleus se sont imposés au forceps, il faut bien reconnaître que les Anglais ont été très joueurs et auraient pu tout aussi bien sortir vainqueurs de ce match.

Seulement ce soir, les Dieux du rugby étaient Français. En effet, il ne fallait pas plus de 30 secondes pour que Huget récupérait avec de la réussite un ballon contré de Plisson et parvenait à déborder les derniers défenseurs pour aplatir en coin le premier essai du match.

Dès l'engagement anglais, l'action qui allait suivre sera le symbole du match. Les anglais vont multiplier les temps de jeux pour provoquer des fautes de la défense française. Les Anglais sont joueurs et parviennent souvent à rester debout et à avancer. Mais la défense est rugueuse et solidaire. Au bout d'une longue séquence, les Anglais obtiennent une pénalité et reviennent à 5-3 à la 6ème minute.

Va suivre le quart-d'heure français de ce match. Les Bleus tentent de mettre en place leur jeu. Ils sont percutants et mettent les Anglais à la faute. Après une pénalité transformée par Doussain (11ème), Huget va inscrire un second essai à la 17ème. Le pack Français récupère un ballon perdu par les avants Anglais. Nyanga transmet rapidement sur Huget qui déborde son vis-à-vis puis sert à hauteur Dullin venu au soutien. Celui-ci tape à suivre par-dessus la défense. Le rebond trompe les défenseurs Anglais et Huget qui a suivi aplatit à nouveau en coin : 13-3 à la 17ème. Quelques minutes plus tard, la France obtient une nouvelle pénalité pour prendre un net avantage : 16-3 à la 23ème.

Pendant quelques minutes, les Bleus vont encore maîtriser leur sujet jusqu'à la demie-heure de jeu. Puis insensiblement, à force de subir les assauts Anglais, quelques erreurs vont faire leur apparition chez les Bleus sous pression. A la 36ème minute, Care enfonce la défense française. Stoppé, il parvient à libérer pour Vunipola qui transmet sur un pas à Brown qui parvient in extremis à inscrire l'essai.

A la mi-temps, la France mène logiquement 16-8.

Au retour des vestiaires, les Anglais reviennent avec les mêmes intentions qu'en fin de 1ère période. Ils bousculent les Français qui subissent. De plus, ils perdent le ballon à plusieurs reprises sur leurs touches, ce qui les gardent sous pression. En moins de 10 minutes, le XV de la rose parvient à renverser la situation.

Farrell inscrit une pénalité à la 44ème.

Puis sur une nouvelle charge de Vunipola, il peut servir Burrell qui file entre les défenseurs Français qui ne peuvent l'arrêter et aplatit entre les poteaux à la 48ème : 18-16 pour la perfide Albion.

Les deux équipes ont procédé à des changements, mais les Français semblent en difficulté. Ils ne parviennent pas à mettre durablement la main sur le ballon et ne semblent pas en mesure de transpercer la défense adverse.

Les Anglais continuent de jouer et d'avancer.

Les points sont inscrits par les buteurs, d'abord sur un drop de Care (57ème), puis sur des pénalités de Machenaud (70ème) et Goode (73ème). Le score est alors de 24-19 pour les Anglais.

Les Français veulent tout tenter jusqu'au bout, mais ce n'est pas facile pour eux car ils commettent quelques maladresses. Pourtant Nyanga parvient à percer et à franchir le premier rideau défensif adverse. Stoppé par le second rideau, l'action rebondit grâce à un bon soutien. Le ballon parvient à Szarzewski qui intercalé dans la ligne des 3/4 accélère de manière impressionnante puis adresse une passe à Fickou qui en remet une couche pour déborder la défense. Il feinte la passe pour Médard et met dans le vent le dernier défenseur pour aplatir sous les poteaux. La France revient de loin avec une magnifique envolée qui assassine de valeureux Anglais.

L'homme du match est Huget avec ses deux essais, mais aussi les remplaçants qui ont fait la différence. Les Anglais ont cédé physiquement dans les dernières minutes où nombre de joueurs étaient victimes de crampes.

Bel état d'esprit des Bleus qui n'ont pas abdiqué malgré les difficultés.

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Rugby - Coupe d'Europe - Parme-Toulouse

Publié le par Cyril Antoine

Le Stade Toulousain avait son sort entre ses mains cet après-midi à Parme. Pour être sûr de recevoir en quarts, il fallait une victoire bonifiée.

Les conditions météorologiques étaient pluvieuses et n'ont pas facilité le beau jeu. Les Zèbres de Parme n'avaient comme objectif que de défendre et de jouer les coups pour mettre des bâtons dans les roues de leurs adversaires.

Au final, le Stade a fait le minimum en remportant un succès mérité (16-6) face à un adversaire faible offensivement, mais très bien organisé défensivement.

Peu inspirés en première mi-temps, les Toulousains ont pu s'échapper après la demie-heure, au moment où les Italiens se sont retrouvés en double infériorité numérique. C'est Sébastien Bézy qui allait inscrire le seul essai du match bien servait, il crochetait un dernier défenseur pour aplatir entre les poteaux.

Toulouse ne s'est ensuite jamais échappé de la menace italienne. Le ballon était glissant, les fautes de main des Toulousains essayant de faire le jeu se sont multipliées, les empêchant d'inscrire d'autres essais.

Le seul qui a fait la différence balle en mains face à une défense très resserrée a été Yoann Huget, le talentueux ailier international. Il aurait fallu que d'autres joueurs puissent transpercer la défense italienne et trouver des relais rapidement pour obtenir le bonus offensif.

Néanmoins, Toulouse est en quart de finale et semble tout de même monter en puissance (car même en faisant un match moyen, cette équipe sait s'imposer) comme ces dernières saisons afin d'être fin prêts pour remporter des trophées dans les mois qui viennent.

Bézy file inscrire l'essai toulousain entre les perches

Bézy file inscrire l'essai toulousain entre les perches

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Rugby - Coupe d'Europe - Castres-Northamptom

Publié le par Cyril Antoine

Beau match des Castrais cet après-midi face aux Anglais de Northampton.

Au terme d'une première mi-temps dominée nettement par Northampton, ce sont pourtant les Castrais qui menaient au score : 10-3.

Alors que les Saints jouent dans le camp des Français (et même dans leurs 22 mètres), Martial intercepte une passe et file à l'essai après une course de 85 mètres. Kockott transforme. 7-0 à la 9ème minute.

Les Anglais multiplient les temps de jeu, mais aussi les imprécisions alors que les Castrais font preuve de solidarité et d'efficacité défensive. Ils repoussent les Saints et parviennent à écarter le danger sans faire de faute.

Jusqu'à la 29ème minute où Claassen est pris par la patrouille pour avoir joué un ballon alors qu'il n'est plus sur ses appuis. Myler transforme : 7-3.

Cette pénalité réveille Castres qui revient dans le camp adverse et Foden prend un carton jaune pour avoir empêché ses adversaires de jouer le ballon sur un ruck. Kockott transforme la pénalité: 10-3.

Même en étant dominé, les Castrais ont parfaitement joué en défense et mènent au score à la mi-temps.

En seconde période, les Castrais vont produire plus de jeu, mettant à plusieurs reprises leurs adversaires à la faute. Certes, ils ne creuseront jamais l'écart, mais ils seront toujours devant au score. Kockott, très adroit, va inscrire 3 pénalités et donner la victoire à son équipe.

Les Saints vont inscrire un essai à la 51ème minute. Sur une touche anglaise, le ballon va venir dans le camp français, mais personne ne parvient à contrôler le ballon et Hartley va jaillir et aplatir sans contestation possible. Ils reviennent à ce moment-là à 13-10.

Un match sérieux des champions de France et l'inefficacité des Anglais avec leur jeu stéréotypé permettront aux Castrais de s'imposer logiquement (même si la possession fut anglaise à 70%).

Cette Coupe d'Europe commence bien pour les clubs français après les victoires de Toulouse hier soir et Montpellier cet après-midi à Trévise (10-27).

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Rugby - Coupe d'Europe

Publié le par Cyril Antoine

Premier match de poule du Stade Toulousain ce soir face à la franchise italienne des Zèbres au stade Ernest-Wallon et première victoire facile et logique.

Hormis les 10 premières minutes où les Italiens ont mis la main sur le ballon et joué dans les 22 mètres Toulousains, ce match n'a pas connu de réel suspense.

Les Italiens ont obtenu deux pénalités lors de ce temps fort, mais ils ont choisi de jouer en touche la 1ère fois (4ème) avant que Iannone ne manque sa tentative (8ème).

Une fois cette période délicate passée, le Stade Toulousain a déployé son jeu de fixations suivi de son jeu de passes efficace et à chaque attaque, on avait l'impression que cela pouvait aller au bout.

Sur des phases de jeu spectaculaires, les Toulousains allaient dans l'en-but à 4 reprises en première période par Huget (12ème), Lamboley (18ème) pour un essai des avants, Huget à nouveau (21ème) et Médard (34ème). Le bonus offensif est dans la poche.

Rugby - Coupe d'Europe

En seconde période, le staff toulousain décide de donner du temps de jeu à certains joueurs qui reviennent de blessure ou de sélection. Albacete, Dusautoir et Picamoles entrent en jeu dès le début de la seconde période.

Médard inscrit également son second essai à la 44ème après une belle lutte avec le dernier défenseur.

Sur l'engagement, les Italiens inscrivaient un leur seul essai au bout d'une action bien menée. Berryman aplatissait en coin au terme d'un magnifique plogeon (son corps était complètement hors du terrain en suspension, son bras gauche poussait le poteau et sa main droite aplatissant). Un essai magnifique!

Nyanga au soutien de Fritz allait marqué le dernier essai à la 57ème pour clore le score : 37-5.

La fin de match sera moins impressionnante et plus terne, le résultat étant plié.

Outre Huget, Médard et Nyanga, à signaler le très bon match du centre David, des 1ères lignes Steenkamp et Tolofua.

Une coupe d'Europe qui commence bien pour le Stade Toulousain!

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Rugby à XV - Four Nations - 4 ème journée

Publié le par Cyril Antoine

Ce samedi, la Nouvelle-Zélande accueillait l'Afrique du Sud pour le duel entre les deux équipes invaincues dans ce tournoi au coup d'envoi.

On avait impatience de voir si les Sudafs, impressionnants de puissance et d'efficacité il y a une semaine en Australie, pouvaient accrocher ou non les champions du monde All Black.

Force est de constater que l'Afrique du Sud est la seule équipe qui peut rivaliser avec la Nouvelle-Zélande.

Les Néo-Zélandais ont rapidement pris le large grâce notamment à deux essais transformés, mais les Springbocks ont fait appel à leurs qualités habituelles de puissance et d’agressivité. Ils ont logiquement réduit l'écart par un essai transformé et atteint la mi-temps avec un retard limité à 7 points (17-10).

Dès le début de la seconde période, le talonneur springbock Bismarck du Plessis était sanctionné d'un second carton jaune synonyme d'expulsion.

A 14 contre 15, l'Afrique du Sud allait encaisser deux nouveaux essais pour le point du bonus offensif néo-zélandais. Bien que le résultat final soit acquis, les sprinbocks sur une très bel action allaient inscrire un dernier essai à quelques minutes du terme.

Vivement la revanche dans 3 semaines.

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Dans le second match, l'Australie recevait l'Argentine. Sous une pluie continue, le match fut de petite facture excepté les 20 dernières minutes.

Les wallabies, peu brillants ont su prendre le large en première période (14-3) avec une belle action conclue par un essai en coin de Folau.

En seconde période, on a cru que les Wallabies allaient enfoncer le clou passant plusieurs minutes dans les 22 mètres des pumas mais sans efficacité.

Peu avant l'heure de jeu, les Argentins se révoltaient imposant leur jeu à leurs rivaux. Un essai bien amené les récompensait fort logiquement et leur permettait de revenir à 1 seul point.

Mais trop maladroits, les Argentins ne parvenaient pas à menacer les Australiens et devaient se contenter du bonus défensif.

Les Australiens peu imaginatifs devront sortir de leur jeu stéréotypés s'ils veulent éviter la défaite en Argentine dans 3 semaines et une dernière place humiliante.

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