Beau dimanche pour les Suisses et les Français à Kitzbühel et à Cortina.

Honneur aux femmes avec le Super-G de Cortina.

Lara Gut a remporté son 5ème succès de l'hiver dans sa meilleure discipline. Elle a devancé une autre petit gabarit, la représentante du Liechtenstein Tina Weirather, d'un souffle (0"12).

Le podium est complétée par la leader de la coupe du monde pour sa peut-être dernière saison sur le cirque blanc, l'Allemande Höfl-Riesch.

Confirmation du retour au premier plan de Tina Maze qui se classe 5ème.

L'Autrichienne Anna Fenninger est elle au 8ème rang.

Bonne surprise pour l'équipe de France. Marie Marchand-Arvier, qui avait connu un hiver délicat marqué notamment par une blessure à l'épaule sur une grosse chute, a retrouvé le top 10 puisqu'elle se classe 9ème à 1"29". Quant à Jennifer Piot, elle démontre qu'elle est la petite jeune qui monte. Malgré un gros dossard, elle rentre dans les points en se classant 22ème à 2"57.

Le classement de la coupe du monde est dominé par Höfl-Riesch (1071 pts), Weirather (943 pts), Fenninger (871 pts), Gut (796 pts) et Maze (754 pts).

2 épreuves étaient au programme à Kitzbühel pour les hommes.

Tout d'abord avait lieu un super-g assez court qui comptait pour le super-combiné de fin d'après-midi.

C'était l'occasion de voir Marcel Hirscher dans une épreuve de vitesse.

Les favoris étaient Bode Miller et Aksel-Lund Svindal.

Mais le 1er temps de référence sera établi par Johan Clarey. Il sera devancé un peu plus tard par l'Autrichien Max Franz pour 0"04.

Vient l'heure des favoris : Svindal commet une erreur en milieu de parcours, mais il finit en trombe et réalise le même temps que Franz.

C'est au tour de Bode Miller : Son haut de parcours est somptueux, il creuse l'écart. En revanche, il commet une erreur sur le bas et son avance fond. Il coupe la ligne d'arrivée avec seulement 0"10 d'avance. L'Américain croit tenir la victoire, enfin en vitesse à Kitzbühel. Maie elle va se dérober dès le dossard suivant...

En effet, Didier Defago va venir s'imposer au terme d'une superbe épreuve. Au contact tout au long de l'épreuve, il termine mieux et s'impose pour 0"05.

Les autres skieurs resteront en retrait, mais il faut mentionné la nouvelle très bonne performance de Travis Ganong qui termine 6ème avec un dossard encore une fois élevé. Cette piste lui convient magnifiquement.

En tout cas, le vétéran Suisse marque les esprits avec ce retour au premier plan et cette 5ème victoire en coupe du monde à 36 ans. C'est parfait à quelques semaines des Jeux. Ses coéquipiers se sont bien comportés avec Janka 8ème et Kueng 17ème.

Du côté des Français, derrière Clarey 5ème, on trouve Théaux 9ème, Pinturault 18ème en embuscade pour super-combiné, tout comme Mermillod-Blondin 19ème, et aussi Brice Roger 24ème.

Quant à Marcel Hirscher, il est largement au-delà de la 30ème place, hypothéquant ses chances de victoire en super-combiné.

Le super-combiné consistait en une manche de slalom et en l'addition des temps du super-g et du slalom.

Alexis Pinturault était l'un des favoris avec Ted Ligety déjà vainqueur en combiné cette saison et Bode Miller.

Ted Ligety était le premier favori à s'élancer. Bénéficiant d'une belle piste, il établissait le temps de référence et devançait Mauro Caviezel de 1"35.

Lorsque Thomas Mermillod-Blondin s'élançait, il pouvait viser le podium. Emporté par son élan, il commettait une grosse faute au moment de traverser la route. Au terme de la manche de slalom, il terminait second à 1"26.

Alors on a eu le droit au show Pinturault. La confiance est revenue pour le skieur Français et il a établi le meilleur temps de la manche pour remporter un second succès son hiver. Il devance l'Américain de 0"44.

Bode Miller, d'abord classé 3ème à l'arrivée sera finalement déclassé pour avoir enfourché.

La remontée du jour est à mettre au crédit de Marcel Hirscher qui termine 3ème et se fait l'auteur d'un magnifique seconde manche vu les conditions de piste.

Beau résultat d'ensemble des Suisses : Caviezel est 5ème à 1"79 de Pinturault - Viletta est 7ème, Janka 8ème et Murisier 9ème.

Côté Français, derrière le vainqueur Pinturault, Mermillod-Blondin est 4ème, Théaux est 15ème et Giraud Moine est 18ème.

Au classement général de la coupe du monde, Svindal mène toujours la danse avec 897 pts, devant Hirscher (795 pts) et Pinturault (669 pts). Notons encore la belle 9ème place de Théaux avec 352 pts.

Quelle finale et quel tournoi!

Au Danemark, face à l'équipe nationale locale, l'équipe de France, devenue "Les Indestructibles" depuis le coup de sifflet finale a étouffé son adversaire.

Claude Onesta a demandé beaucoup à ses cadres et ils l'ont fait! Ils ont tous été au top dès le départ!

Les premières minutes du matches sont rugueuses entre les deux équipes et les arbitres doivent sanctionner les deux équipes.

Mais les Français s'échappent grâce à Omeyer merveilleux dans les buts, mais aussi à leur défense compacte avec les frères Karabatic et Daniel Narcisse. Sans oublier les attaques rondement menées par Nikola Karabatic, Michael Guigou, Valentin Porte ou Luc Abalo!

Après 15 minutes de jeux, les Bleus ont distancé leurs adversaires de 10 buts.

Le coach danois prend 2 temps morts, mais les Danois sont contenus. Sous l'impulsion de leur star Mikkel Hansen, ils bouclent la mi-temps avec 7 buts de retard : 23-16.

Les cadres Français ont eu le temps de se reposer un peu et ils reviennent en seconde période en maintenant l'écart. Malgré les minutes de pénalité et les efforts des ailiers danois pour revenir au score, les bleus restent solides. Luc Abalo, Michael Guigou & Valentin Porte ont le poignet solide.

A 10 minutes du terme, les Danois semblent capituler. Il est temps de faire rentrer les remplaçants de l'équipe de France pour qu'ils profitent aussi de la fête. Kevin Nyokas inscrit encore 2 magnifiques buts et la France dépasse les 40 buts.

Au terme d'un match magnifique, maîtrisé du début à la fin, les Bleus triomphent des Danois 41-32.

Notons que le public Danois est magnifique : Ils ont encouragé leur équipe jusqu'au bout et se sont montrés extrêmement fair-play.

Il ne fallait pas manquer le 1er set de cette finale de l'Open d'Australie.

En effet, dans le courant de la seconde manche, Rafael Nadal a eu des soucis physiques au dos et à ce moment-là, la partie a basculé irrémédiablement.

On ne saura jamais ce que ça aurait pu donner, mais au vu du niveau de jeu affiché par Stanilas Wavrinka, ce titre est amplement mérité.

Le Vaudois, malgré un 1er service déficient (38% de premières balles dans le 1er set), a fait le jeu et a mené le jeu. Bien sûr, Nadal ne s'est pas laissé faire et il a débordé Wavrinka a plusieurs reprises.

Wavrinka remportait le 1er jeu avec facilité. Nadal en faisait tout autant. Wavrinka enchaînait et les 2 hommes se rendaient coup pour coup!

Mais Wavrinka agressait Nadal et faisait le break pour se détacher à 3-1. Le Suisse avait l'ascendant et le conserver. Il se procurer d'ailleurs 2 autres balles de break, toutefois, sans parvenir à les convertir.

C'est à 5-3 service à suivre que Wavrinka va nous donner des sueurs froides. Mené 0-40, le Suisse revenait à hauteur malgré des 1ers service toujours en berne. Il finissait ensuite grâce à de parfaits services pour conclure le 1er set avec brio (6-3).

Dès le début de la seconde manche, Wavrinka faisait le break. Nadal revenait à 2-1 sur son service puis sortait du terrain pour se faire soigner. Stan Wavrinka s'énervait sur sa chaise car l'arbitre ne pouvait lui dire pour quelle raison l'Espagnol était sorti.

D'ailleurs, les spectateurs huaient l'Espagnol à son retour, signe qu'ils le soupçonnait de vouloir casser le rythme du Suisse.

Mais à la reprise, les jeux défilaient. L'Espagnol, aux bord des larmes et de l'abandon, ne pouvait plus servir qu'à 110 km/h et multipliait les fautes.

En fin de manche, Wavrinka semblait se tendre un peu, mais il parvenait à terminer cette 2ème manche à son avantage (6-2).

C'est à ce moment précis que Stan Wavrinka perdait de sa superbe. Nadal commençait à retrouver une certaine efficacité et de la puissance au service.

Wavrinka se faisait breaker d'entrée. Il obtenait plusieurs balles pour revenir à hauteur de son adversaire, mais trop nerveux, il gâchait toutes ses chances.

Nadal conservait son avantage et Wavrinka restait dans le match grâce à son service qui s'améliorait.

L'Espagnol revenait quelque peu dans le match et remportait le 3ème set (6-3).

Dans la 4ème manche, Wavrinka se concentrait sur son service. Malgré un peu de fébrilité, il revenait dans le match en retrouvant son calme. Nadal avait beau s'accrocher, il n'avait pas les ressources et le physique pour tenir plus longtemps. Wavrinka parvenait à convertir une balle de break pour se détacher irrémédiablement en fin de manche (5-3) et il remportait le match et le titre sur son service (6-3).

Wavrinka entre dans le club des très grands joueurs. Il a démontré lors de cette quinzaine qu'il peut battre tout le monde dorénavant et il accède au 3ème rang mondial. Et il peut faire mieux. Il a beaucoup moins de points que ses adversaires à défendre sur terre battue. S'il fait aussi des progrès sur cette surface, cela promet beaucoup!

Pour ceux qui pensent que Stan a eu de la chance, voici quelques arguments :

- Il a remporté la 1ère manche et avait fait le break d'entrée avant que Nadal ne se blesse. Il avait donc dominé son adversaire jusque-là.

- Ce n'est pas le physique de Stan qui a lâché, mais celui de Nadal. Et pourtant, Wavrinka avait enchaîné les matches longs et durs face à Djokovic et Berdych.

- Nadal a été gentleman en reconnaissant le mérite du Suisse.

Après un saut moyen pour Jason Lamy-Chappuis ce matin, la coupe du monde est sûrement déjà jouée.

En effet, il se retrouve 30ème au départ des 10 kilomètres de fond à près de 2 minutes de Christoph Bieler.

Quant à Eric Frentzel, il est 3ème en embuscade et à nouveau favori de cette épreuve.

L'Autrichien Bieler prend donc le départ en tête devant le vétéran Tchéque Pavel Churavy à 11" et l'Allemand Frentzel à 14". Suivent Akito Watabe à 32", François Braud le meilleur français est 12ème à 1'02 et Sébastien Lacroix à 1'15.

Dès le départ, Frentzel reprend Churavy et chasse Bieler.

En fin de 1er tour, Frentzel a quasimment repris Bieler (1"7). Churavy est lâché. Watabe passe à 15" avec un groupe de poursuivants (Schmid et Denifl).

Le rythme de Bieler est régulier, mais pas très intense. De ce fait, Frentzel prend la tête pour donner le rythme. Mais ce n'est pas suffisant pour maintenir l'écart et après 4 kilomètres, on retrouve un groupe de 5 fondeurs (Frentzel, Bieler, Watabe, Denifl et Schmid). On laisse travailler Frentzel devant... Les écarts fondent.

Denifl décide d'accélérer. Un train allemand s'est constitué à 35" avec Kircheisen, Edelmann et Rydzek qui emmène un petit paquet de coureurs.

Après 5 kilomètres, il y a toujours 5 fondeurs en tête. Le gros paquet de coureurs revient fort à 25". Frentzel a adopté son attitude habituelle : il se cache et laisse travailler les autres qui sont assez bons pour se laisser faire.

On s'observe à nouveau... Le rythme est faible devant. Mais Watabe et Schmid ne veulent pas perdre cette course et accélèrent tour à tour. Ils conservent 20" d'avance après 6,8 km.

Fin du 3ème tour : 5 fondeurs en tête. les poursuivants perdent quelques secondes et passent à 21". L'attaque décisive risque d'avoir lieu dans la dernière bosse comme pour les autres courses.

Le groupe de poursuivants a explosé sous l'impulsion de l'Autrichien Mario Stecher.

C'est Jan Schmid qui accélère. Frentzel parvient à s'accrocher puis il contre le Norvégien. Watabe est 3ème un peu plus loin. Les Autrichiens sont lâchés.

Frentzel gagne au sprint devant Schmid. Watabe est 3ème à 5" devant Bieler et Denifl.

Rydzek termine 6ème devant Kircheisen à moins de 20".

Les Français sont plus loin : François Braud est 15ème à 1'13"7 devant Jason Lamy-Chappuis à 1'27"7 qui fait une nouvelle belle remontée. Maxime Laheurte est 25ème à 2'08"8 et Sébastien Lacroix est 26ème à 2'32" après une course de fond moyenne.

Côté suisse, Tim Hug termine 17ème à 1'34" et confirme son statut de leader pour sa nation.

On était rassuré hier après l'épreuve par équipe pour l'équipe de France. Aujourd'hui, le doute est de retour même si l'on sait que ses membres préparent les Jeux Olympiques, car c'est la compétition qui compte cette année.

En début d'après-midi, l'épreuve de saut a rassuré l'équipe de France.

En effet, les Français n'avaient pas été à leur niveau depuis le début de saison sur le tremplin, sauf à quelques exceptions.

Sébastien Lacroix a terminé 4ème de son groupe de saut. Puis Maxime Laheurte, malade hier, a fait un bon saut permettant à la France de remonter et de passer devant l'Allemagne.

François Braud a lui aussi fait un magnifique saut ramenant son équipe en 2ème position derrière l'Autriche.

Dans le dernier groupe, Frentzel a sorti un grand saut comme on s'y attendait, permettant aux Allemands de repasser devant la Finlande. Jason Lamy-Chappuis a sorti un saut magnifique (le second en longueur du concours). L'Autriche sous pression a craqué et la France a remporté le concours, ce qui lui permet de devancer l'Autriche de 17" et l'Allemagne de 28". La Finlande et le Japon (59") suivent a moins d'une minute. La Norvège bis est à 1'20".

Au départ de la course de fond (4x5km), c'est Maxime Laheurte qui part en tête pour la France devant Denifl et Edelmann.

Après une boucle de 2,5 kilomètres, Maxime a bien géré son effort passant avec 16" d'avance sur Edelmann et Denifl. L'Allemand, meilleur a skis, est revenu facilement sur l'Autrichien qui s'accroche.

Fin de parcours pour Laheurte qui contient bien ses poursuivants et donne le relais à François Braud. L'Allemagne est à 12" et l'Autriche à 16", Denifl ayant lâché dans la dernière difficulté de la boucle. Le Japon est 4ème à 1'15". Le podium est presque sûr, reste à déterminer l'ordre. La Finlande et la Norvège sont à 1'30".

Johannes Rydzek rentre sur François Braud après 6 kilomètres. L'Autrichien Pilchmayer rentre à son tour dans la seconde difficulté du parcours.

François Braud se relève pour que ses adversaires prennent le relais, mais personne ne veut être en tête. Derrière, la Norvège passe 4ème à moins 1'30" devant la Finlande et le Japon qui ne reviennent pas malgré ce ralentissement. Nous sommes dans une course d'observation. Cela risque d'accélérer dans la dernière difficulté au km 9.

C'est bien le cas : Rydzek lâche ses adversaires et s'arrache. Pilchmayer répond le mieux mais ça ne dure pas. François Braud le reprend et finit bien le 2nd relais : L'Allemagne est en tête avec 10" d'avance sur la France et 13" sur l'Autriche. La Finlande, la Norvège et le Japon sont à près d'1"40.

Dès le début du relais, l'Autrichien Bieler rentre sur Lacroix. Le Français accélère bien et rentre au bout d'1km sur Riessle. L'Allemagne adopte sa tactique habituelle : je me cache et j'accélère dans la dernière difficulté (on croirait voir Joop Zoetemelk pour ceux qui se souviennent du cycliste Néerlandais).

Après une période d'observation, Lacroix qui demandait qu'on prenne le relais, est enfin aidé par Bieler. L'Allemagne se cache toujours. Après 7,5 km, la Finlande, la Norvège est le Japon restent loin à 1'30".

Les leaders vont s'attaquer dans quelques hectomètres. Riessle met la 1ère banderille : pas d'inquiétude pour Lacroix et Bieler. Du coup, l'Allemagne doit maintenant donner le tempo.

Lacroix accélère à son tour mais personne ne lâche. Les 3 hommes donnent tout! La Finlande est 4ème à 1'44" devant la Norvège et le Japon à quelques encablures.

C'est parti pour le dernier relais avec Jason Lamy-Chappuis, Eric Frentzel et Mario Stecher. Les 3 fondeurs s'observent dans le premier tour de leur relais.

Lamy-Chappuis accélère en fin de tour, mais Frentzel ne le lâche pas. Stecher est légèrement décroché et doit faire l'effort!

Tout se calme et tout le monde skie à nouveau ensemble calmement. Tout va se jouer dans la dernière bosse. Frentzel place une accélération et lâche ses deux adversaires. Ils font l'effort et finissent mieux mais l'Allemand a trop d'avance.

L'Allemagne s'impose devant la France et l'Autriche.

Beaucoup plus loin, la Norvège est 4ème (2'16") devant la Finlande (2'20") et le Japon (2'21").

La France se rassure avant les Jeux Olympiques avec une performance très solide.

Il faudra simplement laisser un peu plus les Allemands skier devant car les autres nations les laissent trop s'économiser et se font planter par la suite.

La descente mythique de Kitzbühel avait lieu aujourd'hui sur une piste inhabituelle en raison du manque de neige sur la partie finale à partir du devers.

Sur une piste verglacée, David Poisson ouvrait la course et établissait le 1er temps de référence avec un ski solide. On avait vu que sa course n'était pas parfaite, mais comme il devançait Schreiber et Baumann, on avait confirmation que son passage avait été solide.

Matthias Mayer (dossard 8) faisait une excellente impression en gardant une ligne très haute en début de parcours. Il obtenait près d'une 0"7 d'avance à l'arrivée.

Le second Français (Johan Clarey) perdait du temps sur le haut du tracé, mais revenait à la glisse. Il échouait malheureusement à 16 centièmes de l'Autrichien.

Au tour du favori de s'élancer. Bode Miller a archi dominé le seul entraînement sur cette piste. Il démarre très fort et creuse un écart conséquent. Mais il commet aussi une erreur sur la seconde partie de course. Il franchit la ligne d'arrivée avec près d'une seconde d'avance.

Confirmation est donné avec les passages des autres skieurs que l'on peut reprendre du temps à l'Américain : Franz et Jansrud montent sur le podium provisoire avant le passage des favoris (dossards 16 à 22).

Arrive le tour de Svindal : Sur le haut de parcours, il concède 1"02 de retard. Mais dans la seconde moitié du parcours, il grappille les dixièmes et revient. Il termine avec la meilleure vitesse et franchit la ligne d'arrivée en tête pour 0"13. Magnifique course du Norvégien.

Adrien Théaux s'élance juste après le Norvégien. Il prend de l'avance sur le haut, mais dans la partie de glisse, il concède un peu de temps. Il termine avec le 3ème temps provisoire. Mais quelle belle course du talentueux Français.

Innerhofer menace à son tour Svindal sur le haut, tout comme Théaux. Ils sont dans les mêmes temps. Dans le schuss final, l'Italien est déséquilibré et ouvre un peu le bras droit, perdant quelques centièmes. Il manque le podium pour 0"11.

C'est au tour du dernier favori de s'élancer. Hannes Reichelt fait un haut magnifique et compte jusqu'à 0"50 d'avance. Contrairement au autres favoris, il réussit à conserver de l'avance sur le Norvégien. Malgré une courbe moyennement négociée à l'entrée du schuss, il conserve une vitesse suffisante pour franchir l'arrivée en tête. Mettra-t-il un terme à la disette autrichienne depuis 15 mois en descente?

La réponse est oui. Même si Didier Defago, puis Travis Ganong et enfin Carlo Janka vont venir de derrière pour atteindre le top 10, personne ne va menacer l'Autrichien.

Beau podium à Kitzbühel avec la victoire d'Hannes Reichelt devant Aksel-Lund Svindal et Bode Miller qui revient en forme pour ses ultimes Jeux Olympiques.

Ils devancent respectivement Adrien Théaux, Chritof Innerhofer et Carlo Janka qui terminent dans la seconde.

Belle performance d'ensemble des Suisses, puisque derrière Carla Janka (6ème), on trouve Didier Defago (10ème), Patrick Kueng (14ème) et Sandro Viletta (21ème).

On peut en dire autant de l'équipe de France, puisque derrière Adrien Théaux (4ème), on a Johan Clarey (13ème), Guillermo Fayed (18ème), David Poisson (20ème) et Brice Roger (24ème).

Grande première aujourd'hui pour la Slovaque Dominika Cibulkova puisqu'elle jouait sa toute 1ère finale en grand chelem.

Opposée à l'expérimentée Chinoise Li Na, on espérait avant le match qu'elle ne soit pas crispée par l'enjeu.

Mais en début de match, on pouvait être inquiet. La Slovaque perdait d'entrée son service. La Chinoise, avec un break d'avance d'entrée, avait l'occasion de mettre le grappin sur le 1er set car elle se procurait 2 nouvelles balles de break. Cibulkova parvenait à les écarter en commençant à se libérer et à faire des coups gagnants.

Le match commençait alors à s'équilibrer. Puis la Chinoise a commis 2 doubles fautes consécutives sur son service à 3-2 et Cibulkova revenait à hauteur. La Slovaque était maintenant bien dans son match!

La Chinoise se reprenait et le match devenait donc incertain.

A 5-5 service Cibulkova, Li Na augmentait son niveau de jeu. En jouant plus vite, elle mettait soin adversaire sous pression et parvenait à la déborder et à la mettre sous pression. Nouveau break pour Li qui pouvait servir pour le set.

La Slovaque est une joueuse qui s'accroche et qui court. Elle ne lâchait rien et se procurait deux nouvelles balles de dé-break alors que la Chinoise servait moins bien et jouait trop proche des lignes (malheureusement pour elle, du mauvais côté parfois) pour jouer un jeu décisif.

Dans ce jeu, le chinoise va asphyxier son adversaire, la poussant à la faute pour se détacher nettement au changement de côté : 5-1.

Malgré une erreur de jugement de Li Na sur une balle limite de Cibulkova, elle ne perdait pas le fil de la rencontre et s'imposait 7-3 dans ce jeu décisif pour empocher la 1ère manche en 1h10.

Lorsque la Chinoise joue à son meilleur niveau, elle est supérieur à la Slovaque. Elle a donc son destin entre ses mains, à moins que Cibulkova ne parvienne à donner plus de variations à son jeu, notamment en jouant moins au centre du court, pour espérer se relancer.

En début de second set, Li Na continuait sur sa lancée, s'échappant d'entrée. La Slovaque semblait dans le dur et dans l'impossibilité d'imposer son jeu et sa cadence.

Malgré quelques points mal gérés par la Chinoise, la Slovaque ne pouvait inquiéter son adversaire que ce soit sur son service ou non. Les points et les jeux défilaient et Cibulkova s'inclinait largement et implacablement dans la 2ème manche : 6-0.

Victoire logique de Li Na qui était supérieure et qui remporte son 2ème grand chelem en carrière après Roland-Garros en 2011. A près de 32 ans, elle complète son palmarès et lance parfaitement sa saison.

Quant à Cibulkova, elle n'a pas démérité mais ne pouvait pas faire mieux aujourd'hui. Elle a progressé cette semaine et va sûrement donner beaucoup de difficultés à bien des joueuses.

Les demies-finale de l'Open d'Australie promettaient beaucoup.
Malheureusement, les matchs ont été moins serrés que prévus.

Dans le tableau féminin, la Chinoise Li Na a largement dominé la jeune Eugénie Bouchard. Débordée par son adversaire, la Canadienne a bien essayé de jouer ses grands coups droits et revers mais il lui faudra encore progresser en consistance pour pouvoir se rapprocher de son aînée. Dominée (6-2 6-4), elle se consolera après ce beau tournoi qui confirme son talent et lui promet des heures glorieuses dans quelques temps.

Dans la seconde demie, on s'attendait à un match serré entre la Polonaise Radwanska et la Slovaque Cibulkova. Malheureusement pour la Polonaise, elle échoue une nouvelle fois dans les derniers tours en déjouant complètement. Elle peine à confirmer ses capacités lorsque l'enjeu croît. Belle victoire de Cibulkova en 2 sets (6-1 6-2) qui va jouer sa 1ère finale de grand chelem.

Dans le tableau masculin, Stan Wavrinka affrontait Tomas Berdych. Le Vaudois, vainqueur de Djokovik au tour précédent, était attendu au tournant sur sa capacité à confirmer. Dans un match très serré entre les 2 joueurs, Wavrinka a confirmé qu'il est bel et bien un top joueur puisqu'il a su remporter les points qui comptent, ceux du money-time, pour s'imposer (6-3 6-7 7-6 7-6). Berdych n'a rien lâché, mais ce Stan-là semble avoir encore progressé et trouvé une sérénité qui peut l'amener au sommet.

Dans le dernier match, Nadal était opposé une nouvelle fois à Roger Federer. En jouant son meilleur match depuis le début du tournoi, Nadal n'a laissé aucune chance à Federer. S'il avait pu remporter la 1ère manche, peut-être que la partie aurait plus serrer. Mais Roger a subi la cadence de l'Espagnol. Et même s'il a couru et tenté de repousser son adversaire, il n'avait pas assez de temps pour préparer ses frappes pour inquiéter le talentueux et agressif n°1 mondial (7-6 6-3 6-3).

Comme pour les femmes, la finale hommes proposera une opposition entre un novice à ce stade et un joueur au palmarès fournit. On a hâte d'y assister dimanche.

Dernière journée des quarts de finale aujourd'hui à Melbourne.

Dans le tableau féminin, Dominika Cibulkova n'a fait qu'une bouchée de Simona Halep (6-3 6-0). Déjà impressionnante jusque-là, elle a confirmé qu'elle serait redoutable pour toutes ses adversaires. Seule Maria Sharapova a pu lui prendre un set dans la compétition. A coup de grosses frappes, elle a déstabilisé son adversaire qui ne pouvait suivre le rythme et multipliait les fautes.

En demie, elle sera opposée à la Polonaise Agnieszka Radwanska. En effet, celle-ci a dominé Viktoria Azarenka pourtant impressionnante jusqu'ici. Mais la Polonaise a parfaitement entamé son match et hormis la seconde manche qui a été équilibrée entre les 2 jeunes femmes, jamais la grande Biélorusse n'a été en mesure de s'imposer (6-1 5-7 6-0).

On pourrait bien assister samedi à une finale inédite et impensable au début de ce tournoi entre Eugénie Bouchard et Dominika Cibulkova. Ce serait un vent de fraîcheur sur le tennis féminin.

Mais laissons les autres jeunes femmes se confronter à elles pour confirmer ou infirmer ce pronostic. D'ailleurs Na Li et Agnieszka Radwandska sont les favorites sur le papier non seulement en raison de leur meilleur classement, mais aussi pour leur expérience. En effet, elles ont déjà joué des matches à enjeu et ne devraient pas connaître de crispation, ce qui n'est pas garantie pour leurs adversaires.

Dans le tableau masculin, les matches de la journée promettaient beaucoup. Et force est de constater que nous n'avons pas été déçus.

Pour une première à ce stade, le Bulgare Dimitrov a répondu présent et confirmé tout son talent. Il n'est pas passé loin d'un exploit face à Nadal produisant un très bon jeu. Face à Nadal moyen, il a remporté aisément le 1er set. Il a poursuivi sur le même rythme dans la seconde manche, sauf que Nadal a serré le jeu lorsqu'il avait un break de retard et poussé le jeune talent au tie-break dont il a fait une bouchée. Nadal avait atteint son rythme de croisière, mais Dimitrov continuait de la bousculer. Malheureusement, il a fini par céder laissant passer sa chance, mais faisant passer des sueurs froides dans le dos de l'Espagnol. Celui-ci a une fois de plus démontré que pour le vaincre, il faut avoir autant de détermination que lui.

Dans le dernier match, le plus attendu sûrement, Murray affrontait Federer. Intrinsèquement, la tendance des dernières années penchait pour l'Ecossais, sauf qu'il a eu peu de temps de préparation en raison de la blessure contractée l'été dernier. Et puis, le Federer de 2013 a laissé place à un Federer au physique retrouvé. Il a repris la bonne habitude de démarrer ses matches tambour battant. Bien sûr, avec le temps, il perd en intensité mais son bras droit est toujours formidable. Il a implacablement dominé Murray aujourd'hui. D'abord sans problème dans le 1er set, puis avec un peu moins de marge dans le 2nd. Murray n'allait pas céder sans combattre et il a tout donner pour prolonger le match. Alors bien sûr, Federer a eu plusieurs balles de match dès le 3ème set, mais il n'a pu les convertir et finalement il a dû se résoudre à jouer un 4ème set où Murray a finalement céder, encore trop juste physiquement.

Les retrouvailles entre les meilleurs ennemis promettent un grand match. Nadal sera le favori, mais le Suisse est décidé à ce que 2014 soit l'année du renouveau pour lui.

Le nombre de matchs se réduit avec les jours qui passent.

Dans le tableau féminin, deux matchs étaient au programme :

Tout d'abord, la Chinoise Na Li, qui réussit plutôt bien dans ce tournoi, n'a pas été mise en difficulté par Flavia Pennetta. L'Italienne n'avait pas les armes et s'est incliné en deux sets secs (6-2 6-2). Une finale face à Azarenka ne manquerait à coup sûr pas de piment.

Mais avant cela, elle devra se défaire de la jeune Québecquoise Eugénie Bouchard. Match après match, elle confirme son irrésistible progression. Même une Ana Ivanovic qui retrouve son meilleur niveau n'a pas pu l'arrêter. Dans un match équilibré, les deux premiers sets se sont joué à peu de choses. La Serbe prenait le meilleur dans le 1er et la Canadienne revenait à hauteur à l'issue du second. En revanche, dans le 3ème, le physique de Bouchard a fait la différence (5-7 7-5 6-2). Peut-elle battre Na Li? Va-t-elle supporter la pression? On le saura très vite.

Dans le tableau masculin, Tomas Berdych a enfin atteint le dernier carré de l'Australian Open. Face un David Ferrer très combattant, Berdych l'a agressé et s'est imposé sans coup férir. Le Tchèque est vraiment en grande forme dans ce tournoi et confirme sa régularité et sa solidité depuis 5 ans.

Il sera confronté à l'épatant Stan Wavrinka en demie. Le Suisse a encore sorti un match époustouflant face à Novak Djokovic. Après des matchs épiques face au même adversaire l'an dernier ici-même ainsi qu'à l'US Open, on avait déjà pu s'apercevoir des progrès du Vaudois. On le sentait capable de s'imposer à la prochaine occasion. Il a trouvé les clefs aujourd'hui pour terrasser le Serbe et confirmer son talent, en ne cédant pas dans le money-time, ce qui est un gage de nouveau palier dans sa progression (2-6 6-4 6-2 3-6 9-7). Il tutoie dorénavant le toit du monde lui-aussi. Quant au Serbe, il devra patienter au minimum quelques mois supplémentaires pour retrouver son fauteuil de n° mondial.