Il ne restait pas grand chose à jouer ce soir. Il fallait un miracle pour que les Bleus se qualifient (en terminant premier de leur groupe) directement pour le Brésil.

Restait tout de même à confirmer le mieux entrevue lors des dernières rencontres.

Force est de constater que l'équipe de France l'a fait en battant la Finlande 3 à 0.

Elle a été mise sur les bons rails grâce à un but magnifique signé Ribéry. En rentrant depuis le côté gauche, il va feinter plusieurs fois la frappe pour effacer ses défenseurs et armer une frappe puissante qui va trouver la lucarne opposée. Il a déjà retrouvé tout son crédit avec le Bayern depuis de nombreux mois, mais en jouant tous les matchs à ce niveau avec les Bleus, il va retrouver le soutien des tous les supporters.

Ribéry est incontestablement le moteur offensif de cette équipe!

La France va ensuite maîtriser son match dans l'ensemble, dominant son adversaire, même si les Finlandais ont également su se créer quelques occasions.

Dans les points à améliorer côté français, le double rôle de meneur de jeu tenu conjointement par Nasri et Valbuena. Sans affirmer qu'ils sont incompatibles, on peut douter de leur complémentarité car ils ont un jeu et un positionnement naturel relativement proches.

En seconde période, les Français ont inscrits un second but sur un tir de Giroud qui était cadré mais qui a été dévié dans son but par un défenseur finlandais.

A quelques minutes du terme, c'est sur un centre de Ribéry que Benzema a inscrit le 3-0 d'une très belle reprise de volée! La confiance est revenu pour l'actuel remplaçant offensif des Bleus.

Bonne entrée en jeu pour le madrilène. Cela a aussi été le cas pour Cabaye qui a ré-équilibré le milieu de terrain.

Il reste maintenant à attendre le tirage au sort pour les matchs de barrage et à préparer cette double confrontation, ultime chance de qualification pour le Mondial 2014.

Fortunes diverses pour les 4 français engagés au second tour de l'US Open.

Camille Serme, tête de série n°10, affrontait la n°1 mondiale Nicol David pour une revanche de la finale du Carol Weymuller Open.

La française s'est inclinée en 3 manches et 36 minutes : 11-9 11-5 11-4.

La malaisienne s'impose pour la 10ème fois en autant de confrontations.

Dans les autres matchs, ce sont aussi les mieux classées qui se sont imposées.

C'est la tête de série n°4, Alison Waters, qui a connu le plus de difficultés : opposée à l'australienne Donna Urguhart, elle a mis 58 minutes et 5 manches pour se qualifier sur le score de 8-11 11-5 11-6 9-11 12-10

Chez les messieurs, Grégoire Marche s'est incliné face à la tête de série n°4, l'égyptien Karim Darwish 11-5 11-2 12-10 en 44 minutes. Le cairote de 32 ans était satisfait de n'avoir pas trop traîné face au jeune français, trouvant cependant que la dernière manche avait été délicate.

Les deux derniers français ont gagné leur match et se retrouveront en 1/4, ce qui assure une présence française dans le dernier carré.

Après son 1er tour difficile, Grégory Gaultier a parfaitement maîtrisé son match. Il a battu l'anglais Adrian Waller en 29 minutes et 3 manches : 11-1 11-4 11-7. Le français s'est dit concentré dès le premier point. Il se devait de jouer rapidement même si lors de la première manche il n'était pas tranquille mentalement, donc il a essayé d'augmenter l'allure aujourd'hui.

Quant à Mathieu Castagnet, il a réalisé l'exploit de sortir l'espagnol Borja Golan (tête de série n°7) en 105 minutes et 5 manches : 11-7, 9-11, 8-11, 11-9, 11-8.

Castagnet n'avait jamais battu son adversaire en 3 confrontations. Il avait notamment perdu en 5 manches lors de leur dernier match et en plus de 110 minutes.

Il a cette fois-ci inversé la tendance et également fêté la première victoire de sa carrière face à un joueur dans le Top 10.

Dans la dernière manche, le français prenait le meilleur départ menant 3-0, puis 8-5. Mais l'espagnol revenait à auteur avant que Castagnet n'aligne 3 points consécutifs.

Il avouait sa grande joie à l'issue de ce match. Après une longue blessure de 3 mois, il avait même envisagé d'arrêter sa carrière. Il est récompensé aujourd'hui après de gros efforts pour revenir : "C'est si bon de jouer à nouveau et de gagner un tel match est incroyable. J'ai maintenant besoin de repos et de récupération."

Dans les autres matchs, pas de surprise : les têtes de série ont toutes gagné en 3 sets.

Après le Tour de Ski en ski de fond ou la Tournée des 4 Tremplins en saut à ski, il restait à créer une épreuve de même type en combiné nordique.

C'est chose faite depuis le début du mois avec l'adoption d'une nouvelle épreuve : le Nordic Combined Triple, adopté par le comité du combiné nordique et son président allemand Horst Hüttel.

Après une phase de tests durant le Grand Prix d'Eté, cette nouvelle épreuve a donc été approuvé et mise au programme de la Coupe du Monde pour cet hiver déjà. L'épreuve se déroulera du 17 au 19 janvier 2014 à Seefeld en Autriche.

Il y aura donc 3 épreuves en 3 jours :

Jour 1 : 1 saut suivi d'une prologue de 5 kilomètres

Jour 2 : 1 saut suivi d'une Gundersen de 10 kilomètres en individuel pour les 50 meilleurs athlètes

Jour 3 : 2 sauts suivis d'une Gundersen finale de 15 kilomètres pour les 30 meilleurs.

Les écarts au terme des épreuves des deux premiers jours seront convertis en points pour le saut du dernier jour, ce qui fait que les résultats des 2 premiers jours seront cumulés et pris en compte au départ du saut du dernier jour. Comme au Tour de Ski, le combiné qui franchira la ligne d'arrivée en tête le dernier jour sera le vainqueur de ce Nordic Combined Triple.

La FIS n'a pas indiqué sur son site quelle serait l'attribution des points.

De plus, les mêmes règles que pour le saut à skis ont été adoptées pour le combiné nordique :

- Compensation de 21% pour vent arrière par rapport au vent de face

- La possibilité pour les coachs de raccourcir l'élan (afin d'avoir des points de compensation) ne sera autorisé que pour des raisons de sécurité (que si la longueur d'un saut atteint 95% de la taille du tremplin).

On se réjouit de vivre cette première à Seefeld dans quelques mois maintenant!

Parlons d'une bonne nouvelle :

Laure Barthélémy, la numéro 1 de l'équipe de France féminine en 2011 et 2012, revient aux affaires!

Victime d'entorses à répétition depuis plusieurs années, les examens avaient révélé que le ligament externe droit était rompu. Laure avait donc décidé de se faire opérer fin août 2012 et il était prévu une période d'immobilisation (plâtre pendant 6 semaines) puis de rééducation de 3 mois au total.

L'opération s'était bien passée, mais en raison de l'immobilisation, son pied a subi une déminéralisation osseuse, ralentissant le rythme de sa progression. Pour ne pas avoir trop de douleurs, elle a fait de la rééducation en reprenant la marche sur des machines qui limitent le poids et donc la charge sur les articulations.

La reprise du ski prévue pour décembre 2012 a finalement due être repoussée car Laure a été victime d'algodystrophie (syndrome douloureux caractérisé par un ensemble de symptômes touchant une extrémité après un traumatisme ou une intervention chirurgicale même minime). Beaucoup de douleurs pour la fondeuse, qui ne pouvait pas avancer comme elle souhaitait dans sa rééducation.

Mais début décembre 2012, elle s'entraînait sur home trainer, en piscine ou du caracho (une machine qui permet de simuler le travail de poussée simultanée) bien qu'elle ne puisse pas toujours suivre le programme prévu en raison des douleurs.

Le coup de massue tombait fin décembre. Laure venait de rechausser les skis et c'est sur les lattes que les douleurs étaient les plus faibles. Mais une IRM passée afin de trouver l'origine de ses douleurs persistantes montraient une fracture de fatigue du 3ème métatarse et annonçaient une saison blanche.

Une nouvelle IRM début février montrait enfin de bonnes choses : La fracture se résorbe et l'algodystrophie n'est pratiquement plus visible.

Fin juin, Laure reprenait l'entraînement presque normalement, certes pas avec le reste de l'équipe de France car quelques douleurs sont encore là. Au menu : Endurance avec de la marche, du VTT, du vélo, de la natation et du kayak. Après en avoir bavé au début, Laure savourait le plaisir revenu.

Fin septembre, Laure annonçait plein de bonnes nouvelles :

- Elle participe à nouveau aux stages de la FFS depuis fin août

- Plus de handicap physique en raison des douleurs au pied

- Retour des sensations de glisse lors du stage à Oberhof dans son ski-tunnel

- Enchaînement de séances et augmentation de l'intensité : après le travail sur l'endurance, il est primordiale d'accroître l'intensité pour monter en régime.

Après près d'un an de galère, notre championne est désormais sur le chemin du retour avec de bonnes sensations!

Nous lui souhaitons de parfaire sa condition et sa préparation en vue de l'échéance olympique! Avec une Aurore Jean au niveau de la saison dernière, une Célia Aymonier en plein progrès ou encore Anouck Faivre-Picon, les espoirs de beaux résultats pour cette équipe de France sont bels et bien présents.

Belle victoire de Pedrosa aujourd'hui à Sepang.

L'Espagnol, parti de la deuxième ligne, a comme à son habitude pris un excellent départ et se retrouve 2ème au premier virage derrière Lorenzo. Marquez et Rossi les suivent.

Très vite, ces 4 hommes se détachent avec Bautista du reste du peloton.

Rossi parvient à dépasser Marquez, mais il sort un peu large et Marquez reprend tout de suite son bien.

Bautista va être le premier à lâcher prise : il manque son freinage au bout de la ligne droite et s'écarte trop de la corde.

On sent ensuite que Valentino Rossi décroche petit à petit. Il a beau faire l'effort, les centimètres s'accumulent.

Peu avant la mi-course, Pedrosa prend la tête. Marquez sent le danger : il doit dépasser Lorenzo pour ne pas laisser son coéquipier s'échapper. Seulement, depuis le dépassement musclé et risqué lors du grand prix précédent du rookie sur Lorenzo, il y a un contentieux entre les deux hommes.

Pendant quelques tours, Lorenzo va rendre la pareille à Marquez et on va assister à un superbe mano à mano entre les deux pilotes.

Les Honda sont supérieures aux Yamaha à Sepang et Lorenzo finit par rendre les armes.

Derrière, Cal Crutchlow revient sur Bautista et les deux hommes vont aussi se livrer à une jolie bagarre.

Pedrosa creuse l'écart sur son coéquipier. Il n'est jamais en danger et s'impose brillamment. Marquez termine 2ème et Lorenzo complète le podium.

Rossi est 4ème alors que Bautista remporte la 5ème place devant Crutchlow.

De Puniet termine 12ème (3 places et 15 secondes derrière son coéquipier Espargaro).

Au championnat du monde, Marquez a 43 points d'avance sur Lorenzo et 54 sur Pedrosa. Randy De Puniet est 16ème avec 27 points.

La finale opposait aujourd'hui Djokovic à Del Potro.

Aucun suspense lors de la première manche. Djokovic remporte son premier jeu facilement. Il se procure ensuite 2 balles de break sur le service de Del Potro et convertira la seconde.

Del Potro a l'occasion ensuite à deux reprises de le débreaker mais la tête de série numéro 1 parvient à écarter le danger et confirme son break : 3-0.

Le service de Del Potro n'est pas au niveau de la veille lors de sa demi-finale face à Nadal. Djokovic prend la balle très tôt et ne laisse pas le temps à l'Argentin d'ajuster ses frappes. Résultat : double break pour le Serbe.

A 5-0 service à suivre, Del Potro parvient enfin à gagner son jeu de service, difficilement mais en s'accrochant sur chaque point.

En 39 minutes, Djokovic conclut le 1er set : 6-1.

La seconde manche débute par le service de Del Potro : l'Argentin est toujours autant pressé par Djokovic, mais il parvient a remporté un long échange et harangue le public, visiblement soulagé d'en remporter enfin un! Et comme il réussit enfin quelques aces, le voici en tête dans ce set : 1-0.

Comme à son habitude depuis quelques temps, le Serbe a un moment où il sort de son match. Il choisit le 2ème jeu de cette manche. A plusieurs reprises, il frappe la balle comme un pantin désarticulé. Sur un service, on a même l'impression qu'il a un souci à la cheville droite. Mais il n'appelle pas le soigneur, donc ça doit aller pour lui. En revanche, lorsqu'il est moins concentré, il devient vulnérable et Del Potro en profite aussitôt : Break.

Les jeux de service deviennent très serrés pour les deux joueurs mais chacun parvient à gagner sa mise en jeu : 3-1.

Del Potro gagne un jeu blanc.

Djokovic gagne à nouveau son jeu de service plus facilement. Il revient à 4-2. Le Serbe a retrouvé sa concentration. Le prochain service de Del Potro nous en dira plus.

Effectivement, la concentration revenue, Djokovic reprend l'ascendant et se procure 3 balles de break. Del Potro sauve la 1ère en multipliant les frappes de coup droit puissantes, la deuxième sur un passing shot sur une montée au filet un peu courte du Serbe et la troisième suite à un excellent service et un enchaînement de frappes puissantes. Del Potro s'en sort en servant le plomb! 5-2

Chaque joueur gagne ensuite son service et c'est à nouveau sur un jeu blanc que Del Potro conclut le set : 6-3.

L'ultime set va départager les deux athlètes.

Chaque joueur remporte facilement sa mise en jeu jusqu'à 2-2.

Puis, sur son service, Djokovic a la possibilité de conclure mais Del Potro revient après de gros échanges. C'est à son tour d'avoir une occasion de faire le break. Mais Djokovic l'efface grâce à un nouvel ace (le 6ème à ce moment-là), et finit par remporter son service.

C'est au tour du Serbe de se procurer 2 balles de breaks sur le service de l'Argentin. Toujours au prix d'énormes frappes, Del Potro s'en sort grâce à un très haut niveau de jeu!

La tension est à son comble!

Djokovic remporte un jeu blanc : 4-3. Sur son service, le Serbe ne sera plus menacé.

En revanche, Del Potro va devoir sauver 2 balles de match sur son service à 5-4. C'est à nouveau grâce à son superbe jeu en coup droit qu'il déborde Djokovic.

La décision va se faire au tie-break. Djokovic fait le premier un mini-break et mène 2-1 avec 2 services à suivre. Del Potro annule ce mini-break. Il est mené 3-2 avant de servir à son tour. Mais Djokovic a serré le jeu et refait le mini-break dans la foulée. Del Potro gagnera un dernier point avant d'être débordé par Novak qui s'impose 7-3.

Belle accolade entre les deux hommes à la fin du match, symbole d'un respect réciproque.

Novak Djokovic conserve son titre à Shanghai et remporte ainsi son 5ème succès de la saison (après Melbourne, Dubaï, Monte Carlo et Pékin la semaine dernière), le 39ème de sa carrière.

Il remporte également 1500 points, de quoi montrer à Nadal que sa promesse de jouer la place de numéro 1 jusqu'au n'était pas que des paroles, mais qu'il faudra réellement compter sur lui.

Beau résultat d'ensemble des français lors du 1er tour de l'US Open.

Chez les femmes, Camille Serme, numéro 10 mondiale, a battu la canadienne Samantha Cornett 3 sets à 0 (11-4 11-6 11-7) en 31 minutes. Elle retrouvera la numéro 1 mondiale au prochain tour nette vainqueur en 24 minutes de la néo-zélandaise Kylie Lindsay pour une revanche de la finale du tournoi de Brooklyn.

Aucune surprise dans les matchs de ce premier tour puisque toutes les têtes de série se sont imposées.

Chez les hommes, 3 Français faisaient leur entrée en lice et tous ont remporté leur match.

Grégory Gaultier, tête de série numéro 1 a battu en 3 sets le wild-card US Christopher Gordon en 47 minutes : 12-10 15-13 11-1.

Mathieu Castagnet a battu le qualifié canadien Shahier Razik : 11-7 11-5 8-11 11-6 en 68 minutes.

Grégoire Marche a battu quant à lui le malaisien Muhd Asyraf Azan : 11-6 11-4 11-6 en 39 minutes.

Grégory Gaultier a été poussé dans ses retranchements par l'Américain. Lors du 1er set, Gordon menait 9-7 avant que Gaultier ne renverse la vapeur.

Dans le second set, Gordon a mené 8-7 puis 10-8 et encore 11-10 mais n'a jamais su conclure face à un Gaultier qui montrait toute sa maîtrise.

Le numéro 1 américain était satisfait de son match joué sans pression, excepté la dernière manche.

Gaultier était satisfait après 3 semaines de coupure pour cette reprise. Vainqueur il y a quelques années de ce tournoi, il va tout faire pour gagner à nouveau mais sait qu'il n'y aura aucun match facile.

Un grand bravo à nos 4 champions!

Beau match des Castrais cet après-midi face aux Anglais de Northampton.

Au terme d'une première mi-temps dominée nettement par Northampton, ce sont pourtant les Castrais qui menaient au score : 10-3.

Alors que les Saints jouent dans le camp des Français (et même dans leurs 22 mètres), Martial intercepte une passe et file à l'essai après une course de 85 mètres. Kockott transforme. 7-0 à la 9ème minute.

Les Anglais multiplient les temps de jeu, mais aussi les imprécisions alors que les Castrais font preuve de solidarité et d'efficacité défensive. Ils repoussent les Saints et parviennent à écarter le danger sans faire de faute.

Jusqu'à la 29ème minute où Claassen est pris par la patrouille pour avoir joué un ballon alors qu'il n'est plus sur ses appuis. Myler transforme : 7-3.

Cette pénalité réveille Castres qui revient dans le camp adverse et Foden prend un carton jaune pour avoir empêché ses adversaires de jouer le ballon sur un ruck. Kockott transforme la pénalité: 10-3.

Même en étant dominé, les Castrais ont parfaitement joué en défense et mènent au score à la mi-temps.

En seconde période, les Castrais vont produire plus de jeu, mettant à plusieurs reprises leurs adversaires à la faute. Certes, ils ne creuseront jamais l'écart, mais ils seront toujours devant au score. Kockott, très adroit, va inscrire 3 pénalités et donner la victoire à son équipe.

Les Saints vont inscrire un essai à la 51ème minute. Sur une touche anglaise, le ballon va venir dans le camp français, mais personne ne parvient à contrôler le ballon et Hartley va jaillir et aplatir sans contestation possible. Ils reviennent à ce moment-là à 13-10.

Un match sérieux des champions de France et l'inefficacité des Anglais avec leur jeu stéréotypé permettront aux Castrais de s'imposer logiquement (même si la possession fut anglaise à 70%).

Cette Coupe d'Europe commence bien pour les clubs français après les victoires de Toulouse hier soir et Montpellier cet après-midi à Trévise (10-27).

Pour le retour au Parc des Princes, l'équipe de France s'est réconcilié en partie avec ses supporters.

Hormis la victoire en Biélorussie (2-4) le mois dernier, la France n'avait pas été flamboyante lors de ses derniers matchs.

Alors, on ne peut que féliciter cette équipe pour son bon match. Il est important d'accumuler de la confiance on le sait bien. Didier Deschamps a connu l'époque précédentla Coupe du Monde 1998 où peu de monde pensait les Bleus capables de gagner à domicile, où les journalistes décriaient l'entraîneur et l'équipe.

Et bien hier soir, les Bleus ont tout de suite mis en place un pressing sur leur adversaire et gagné leurs premiers duels! C'est l'état d'esprit qu'il faut avoir, c'est indéniable.

Olivier Giroud, qui réalise une seconde saison à Arsenal bien plus aboutie que la première, s'est procuré la 1ère occasion dès la 5ème minute sur un centre d'Evra, mais le gardien australien a bien repoussé le ballon.

Dommage qu'ensuite l'arbitre fasse cette monumentale erreur en sifflant un pénalty pour une main inexistante de Carney, alors à la lutte avec Loïc Rémy. Bien entendu, c'est le risque lorsqu'on saute comme le défenseur avec le bras tendu au-dessus de sa tête, mais nous aurions aimé voir comment les Bleus auraient continué de mener leur match s'ils n'avaient pu ouvrir le score si facilement.

Quoiqu'il en soit, Ribéry (qui va faire un match de haut niveau comme lorsqu'il joue avec le Bayern) ne va pas trembler et inscrire le 1er but d'une frappe puissante au centre du but.

Le match ne sera plus le même.

Giroud qui a fait parlé sa puissance physique jusqu'ici va inscrire le 2ème but français à la 16ème suite à un débordement de Ribéry qui va centrer en retrait. Olivier Giroud d'une frappe lobbée trouve la lucarne opposée. Le but est beau, peut-être un peu chanceux.

Les Bleus sont dominateurs, plein de velléités offensives à l'image de Debuchy ou Giroud.

Nouveau déboulé côté gauche de Ribéry, qui sert Nasry dont la passe en retrait trouve Giroud qui inscrit son second but de la soirée d'une reprise du droit (27ème).

A la 29ème minute, Ribéry déborde à nouveau côté gauche. Le centre en retrait parvient à Cabaye qui d'une splendide frappe inscrit le 4-0.

Ribéry est à l'origine de tous les buts!!!

Le jeu français penche à gauche, avec Ribéry mais aussi Evra.

Sur corner, les français peuvent tirer de la tête par Varane puis Giroud, mais sans danger pour l'Australie.

Juste avant la pause, c'est Cabaye qui adresse une nouvelle frappe flottante. Langerak repousse avec beaucoup de difficulté.

Avec 4 buts d'avance, Didier Deschamps fait tourner l'effectif pour donner du temps de jeu à des joueurs importants de l'équipe. Benzema et Sakho remplacent un Giroud convaincant et Abidal.

A la 47ème, un centre mal dégagée par la défense australienne est repris du gauche par Debuchy : 5-0!

A la 51ème sur un énième débordement de Ribéry, son centre est repris par Benzema qui devance au premier poteau son défenseur et le gardien : 6-0. Belle réponse de Benzema qui était entré sous les sifflets du public. Après 1223 minutes de disette en bleus, il inscrit son 16ème but en 61 sélections.

Le match étant plié, le calme revient même si les Bleus continuent de jouer sérieusement.

3 nouveaux changements à l'heure de jeu : rentrée de Matuidi, Clichy et Valbuena.

Le Marseillais est sifflé chaque fois qu'il touche le ballon. Quoiqu'on en pense, ce n'est pas correct de la part des supporters de siffler "ses" joueurs. Un vrai supporter est derrière son équipe avec un état d'esprit positif. Les critiques doivent être réservées pour l'après-match. Il y a du renouveau dans cette équipe et il faut soutenir Didier Deschamps et ses joueurs.

Loïc Rémy va se procurer deux belles occasions sur de belles passes de Valbuena, mais l'attaquant français échoue deux fois.

Dans les 10 dernières minutes, Nasri, Benzema et Sissoko vont encore se procurer de belles occasions mais Langerak parviendra à s'interposer.

Belle victoire de la France avant le match face à la Finlande.

On sait depuis ce soir qu'elle sera barragiste. Il faut donc bien préparer les prochains matchs pour gagner, avoir le meilleur classement FIFA possible et maximiser ses chances d'aller au Brésil.

Lors des demi-finales du Masters 1000 de Shanghai, nous avons eu aujourd'hui 2 chocs de titans :

Novak Djokovik a battu Jo-Wilfried Tsonga 6-2 7-5

Juan-Martin Del Potro a battu Rafael Nadal 6-2 6-4

Lors du premier match, Djokovic a démarré très vite, menant 3-0. Tsonga a réussi à reprendre un break et à revenir à 3-2, mais faisant trop de fautes directes, le premier set était plié en une vingtaine de minutes 6-2.

Dans la seconde manche, Tsonga décidait de jouer un peu plus à la volée, mais Djokovic parvenait à nouveau à faire le break, menant 4-2 service à suivre. Jo frappait fort et après un long échange de 28 coups remporté par le Français, on voyait le Serbe dans le rouge, en forte ventilation. Un décision arbitrale contestée de manière véhémente plus tard par le Serbe et le Français revenait dans la manche. Mais Djokovic se calmait et serrait le jeu pour conclure le match. Quand on voit la rage de vaincre de Djokovic à l'issue du match, on peut penser qu'il devait craindre le jeu tout en puissance de Tsonga.

En tout cas, il se qualifie pour la finale et va tout faire pour finir la saison numéro 1 mondial même s'il a 2700 points de retard à la race sur Nadal avant ce tournoi.

Dans le second match, Del Potro a pris a la gorge d'entrée Nadal menant 4-0. Face aux frappes puissantes de l'Argentin que ce soit en coup droit ou au service, Nadal n'a évidemment rien lâché, se battant comme un beau diable. Mais la puissance de l'Argentin ne lui a jamais permis de soutenir le rythme.

Del Potro a su, grâce à son jeu, lui donner moins de temps pour préparer ses frappes et tout Nadal qu'il est, avec moins de temps, Rafa est moins précis. En d'autres termes, l'Argentin a su provoquer les fautes de l'Espagnol.

La suite du 1er set fut donc plus serrée, mais l'Argentin en confiance concluait à chaque fois ses jeux de service sans être inquiété. Il jouait en force sur le coup droit de l'Espagnol pour s'ouvrir ensuite le court. Quelquefois, il devait répéter cet enchaînement de coups pour gagner le point car Nadal est un grand défenseur.

Et lors des accélérations de Nadal, Del Potro était capable de frapper encore plus fort pour déborder ou prendre à contre-pied son adversaire.

En début de second set, Nadal sert le plomb et gagne son service sur un jeu blanc. Del Potro doit ensuite sauver deux balles de breaks mais il y parvient sans souci en élevant le niveau de son jeu comme à chaque fois. C'est au tour de Nadal de devoir sauver des balles de break. L'Argentin toujours aussi puissant finit par le faire à la 3ème occasion.

Ensuite, il sert le jeu sur son service grâce des aces et des coups droits toujours aussi parfaits, sauvant au total sur cette manche 6 balles de break.

Nadal se bat et remporte ses jeux de service.

Del Potro ne tremble pas jusqu'au bout et on voit même Nadal s'agacer de ses erreurs.

Del Potro a retrouvé le niveau de jeu de sa victoire en grand chelem à l'US Open en 2009. S'il joue comme ça face à Djokovic en finale, il peut gagner ce tournoi.